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Réchauffement climatique : la lutte doit se faire "sans ralentir la croissance économique", selon le président de la COP28
information fournie par Boursorama avec Media Services 30/01/2023 à 14:38

Sultan al-Jaber, président de la COP28 le 22 novembre 2019 à Abou Dhabi.  ( AFP / - )

Sultan al-Jaber, président de la COP28 le 22 novembre 2019 à Abou Dhabi. ( AFP / - )

"Nous devons rendre notre planète plus riche et plus saine en même temps", a estimé Sultan al-Jaber, président de la COP28 et patron de la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis, ce lundi 30 janvier lors de la cérémonie d'inauguration de l'université Mohamed ben Zayed d'intelligence artificielle à Abou Dhabi.

"Nous devons limiter la hausse mondiale des températures à 1,5 degré sans ralentir la croissance économique" : c'est ce qu'a déclaré Sultan al-Jaber, président de la COP28 et patron de la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis, ce lundi 30 janvier. "Nous devons rendre notre planète plus riche et plus saine en même temps", a-t-il ajouté lors de la cérémonie d'inauguration de l'université Mohamed ben Zayed d'intelligence artificielle à Abou Dhabi.

Avant même sa tenue fin novembre 2023 à Dubaï, la COP28 suscite le scepticisme des militants écologistes, qui estiment en particulier que la nomination à la tête de la prochaine conférence de l'ONU sur le climat d'un patron issu de l'industrie pétrolière "menace la légitimité et l'efficacité de la COP28."

Sultan al-Jaber est le PDG du géant pétrolier ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), mais il est aussi à la tête de Masdar, l'entreprise émiratie d'énergies renouvelables. Sa nomination a été saluée par l'envoyé américain pour le climat, John Kerry.

Le pétrole brut, nécessaire pour financer la transition énergétique, selon les Emirats arabes unis

Après des négociations difficiles, la COP27 de novembre en Egypte avait abouti à un texte très disputé sur l'aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique. Mais elle n'est pas parvenue à faire progresser la réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour maintenir l'objectif de limiter le réchauffement de la planète. Et la question d'une moindre utilisation des énergies fossiles a été à peine mentionnée dans les textes.

Les Emirats arabes unis, l'un des plus grands producteurs de pétrole au monde, affirment que le pétrole brut reste indispensable à l'économie mondiale et qu'il est nécessaire pour financer la transition énergétique. La monarchie du Golfe débourse également des milliards de dollars pour développer suffisamment d'énergies renouvelables pour couvrir la moitié de ses besoins d'ici à 2050.

Simon Stiell, le secrétaire exécutif de l'ONU-Climat, a estimé toutefois que la tenue de la COP28 aux Emirats arabes unis sera l'occasion d'aborder les "questions difficiles" des énergies fossiles.

9 commentaires

  • 30 janvier 16:16

    il faut mieux garder sa 4 L ou sa petite voiture thermique que de passer à des SUV de presque 2 tonnes electrique qui rouleront à l electricité de charbon .. si on voulait sauver des vie 20 000 par an en Europe , reduire le CO2 et faire de l ecologie on s attaquerait au charbon .. j imagine meme pas la depense d energie qu il faut pour produire une voiture electrique de presque 2 tonnes .. les mines , le broyage , le raffinage ...


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