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Quand le coronavirus limite la facture des catastrophes
information fournie par Le Point 12/08/2020 à 13:55

À Calgary, pour reprendre l'expression populaire, on n'avait jamais vu ça. En juin, la ville canadienne a été frappée par une tempête de grêle où des grêlons gros comme des oranges cognaient à près de 100 kilomètres-heure les voitures et les habitations. La facture du sinistre s'est élevée à un milliard de dollars, soit la tempête de grêle la plus coûteuse jamais survenue au Canada. En ce premier semestre 2020, l'Amérique du Nord a été victime de nombreux événements climatiques, avec notamment les ouragans Amanda et Cristobal (des dizaines de morts), tout comme l'Australie et la Sibérie arctique, ravagées par des incendies, ou encore la Chine avec des inondations le long du Yangtze. L'Inde, quant à elle, a connu le cyclone le plus destructeur de son histoire. Amphan, c'est son nom, a entraîné des pertes économiques d'un montant de 13 milliards de dollars ! À chaque catastrophe, la note est salée. Le réassureur Swiss Re estime ainsi à 21 milliards le coût pour les assureurs des seules tempêtes nord-américaines.

Au total, pour le premier semestre, les « pertes économiques mondiales » dues à toutes les catastrophes, naturelles et humaines, s'élèvent à 75 milliards de dollars. Ce montant est supérieur au bilan pour la même période en 2019, qui s'affichait à 57 milliards de dollars de pertes pour l'économie mondiale. Il se situe en revanche nettement sous la moyenne des dix précédentes années (112 milliards de

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