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Pourquoi les hôpitaux français restent les cibles privilégiées des cybercriminels
information fournie par Le Point 05/01/2025 à 17:27

Non seulement les hôpitaux manquent d'infirmières mais ils manquent de cybervigies. Selon le dernier rapport de la Cour des comptes, les pirates informatiques ont fait des établissements de santé l'une de leurs cibles récurrentes. « En 2023, selon les données de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), sur le territoire français, 10 % des victimes d'attaques par rançongiciels étaient des hôpitaux (publics ou privés) », soulignent les magistrats de la rue Cambon. Une vulnérabilité qui n'est pas nouvelle mais que la crise du Covid-19 a cruellement mise en lumière.

La première victime d'envergure fut le CHU de Rouen en novembre 2019, quelques mois avant que la pandémie ne frappe. Puis vint le tour de l'hôpital de Dax-Côte d'Argent en 2020, en pleine seconde vague. Depuis, les attaques vont crescendo. On en compte deux en 2022 avant une année noire en 2023. Cette année-là, le rapport recense neuf attaques majeures identifiées : l'hôpital de Brest, le CHU de Rennes, le CHU de Rouen ( bis repetita ), le centre hospitalier de l'Ouest vosgien, le groupe hospitalier Diaconesses-Croix Saint-Simon, quatre établissements du groupe Ramsay et des cliniques du groupe Elsan. Le rapport en compte deux pour le début de l'année 2024 : le centre hospitalier d'Armentières en février avec un vol de données concernant 230 000 patients et le centre hospitalier de Cannes (attaque en avril avec exfiltration

... Source LePoint.fr

1 commentaire

  • 05 janvier 19:13

    C'est difficile dans les hôpitaux ..beaucoup d'utilisateurs, souvent mobiles et qui sont gênés par la sécurité dans leur travail.


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