2 700. C'est le nombre d'enfants décédés avant l'âge d'un an en France en 2024. En d'autres termes, cela signifie qu'un enfant sur 250 n'atteint pas son premier anniversaire, soit un taux de mortalité infantile de 4,1 décès pour 1 000 enfants nés vivants. Or, ce taux a « légèrement augmenté » depuis 2011, passant de 3,5 ‰ à 4,1 ‰ en 2024, selon de nouveaux travaux de l'Insee publiés jeudi, venant corroborer les études antérieures de l'Institut national d'études démographiques (Ined) qui attestaient déjà de ce phénomène inquiétant. Des chiffres qui s'avèrent supérieurs à la moyenne européenne, qui s'établissait en 2022 à 3,3 ‰.
En mars, l'Ined s'alarmait de cette évolution « préoccupante » : « En 2022, la France apparaît comme le 23ᵉ État sur les 27 au sein de l'Union européenne en matière de mortalité infantile, un indicateur clé de la qualité des soins périnatals et des politiques de santé publique, une chute marquée par rapport aux années 1990, où elle figurait parmi les pays les mieux classés. »
Natalité : « Sans décision politique, la France risque le déclin économiqueSelon l'Insee, « cette hausse s'explique uniquement par celle de la mortalité de 1 à 27 jours de vie, qui est passée de 1,5 ‰ à 2,0 ‰ ». C'est durant cette période que survient la moitié des décès infantiles. Un quart des autres décès a lieu le jour de la naissance et un dernier quart dans
... Source LePoint.fr
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