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Pour "sortir de la spirale infernale de la dette", la Banque de France appelle "tout le monde" à accepter les économies nécessaires
information fournie par Boursorama avec Media Services 09/10/2024 à 11:42

La France "est dans la situation d'une famille qui vit au-dessus de ses moyens et donc qui doit réduire ses dépenses et un peu augmenter ses revenus", selon le gouverneur.

François Villeroy de Galhau à Davos, en Suisse, le 16 janvier 2024. ( AFP / FABRICE COFFRINI )

François Villeroy de Galhau à Davos, en Suisse, le 16 janvier 2024. ( AFP / FABRICE COFFRINI )

Le gouverneur de la Banque de France a demandé, mercredi 9 octobre, un "effort d'un peu tout le monde" pour le budget 2025 et d'"éviter de jouer au chamboule-tout" avec les économies proposées, sous peine d'aggraver la dette.

"Chacun a tendance à avoir des idées d'économies chez les autres et à les refuser chez lui : il faut que chacun arrête de jouer au chamboule-tout avec toutes les pistes d'économies qui sont sur la table", sinon, "à la fin, nous continuerons cette spirale infernale de la dette", a mis en garde François Villeroy de Galhau sur franceinfo .

Alors que des élus macronistes, comme Gérald Darmanin ou Gabriel Attal, s'insurgent contre les hausses d'impôts de 20 milliards d'euros annoncées dans le budget qui sera présenté jeudi en conseil des ministres, que le RN dénonce la non-indexation des retraites sur l'inflation, envisagée au premier semestre, ou que les PME, et les collectivités locales, sont vent debout contre les mesures qui les attendent, le gouverneur a jugé que l'effort devait être "partagé".

"Une famille qui vit au-dessus de ses moyens"

"Il faut un effort d'un peu tout le monde" , selon le gouverneur. Le pays "est dans la situation d'une famille qui vit au-dessus de ses moyens et donc qui doit réduire ses dépenses et un peu augmenter ses revenus" .

Interrogé sur l'enquête des Échos mercredi, dévoilant un creusement de 100 milliards d'euros du déficit depuis janvier, François Villeroy de Galhau a jugé ce dérapage "spectaculaire et mal venu".

Il a évoqué un possible "laisser-aller collectif" : "Il est temps que nous nous reprenions collectivement" , a-t-il conclu.

31 commentaires

  • 09 octobre 22:50

    jour apres jour, je me rends de pls en pls compte a quel point les membres de boursorama, ds leurs coms , ne se rendent pas compte du tout dans quelle situation economique acocalyptique ns ns trouvons ... on dirait qu'ils ont encore le choix, ils font les grincheux, alors que nous sommes dans le gouffre ... il ne se souvienne pas de la grece ,ils croient que ca n'arrive qu'aux autres ... hallucinant ... ne faites pas d'efforts , allez y ...


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