Le laboratoire pharmaceutique danois Novo Nordisk, maison-mère de l'antidiabétique Ozempic qui fait fureur sur les réseaux pour ses propriétés amaigrissantes, a annoncé mercredi une hausse de 32% de son bénéfice net au deuxième trimestre.
( AFP / ARMEND NIMANI )
D'avril à juin, le bénéfice net du groupe, qui peine à rester compétitif, s'est élevé à 26,5 milliards de couronnes (3,5 milliards d'euros) et son chiffre d'affaires, qui a bondi de 18%, à 76 milliards de couronnes (10,2 milliards d'euros).
Il y a huit jours, le groupe avait revu à la baisse ses prévisions annuelles entraînant une nouvelle dégringolade du cours de son titre, en chute libre depuis près d'un an.
Déjà en mai, le groupe, qui aura, à partir du 7 août, un nouveau patron, recruté en interne, avait une première fois révisé ses perspectives.
"En mai, nous pensions principalement que le point bas avait été atteint, donc tout le monde est un peu surpris que cela soit allé aussi loin, et maintenant nous ne voulons pas voir d'autres déceptions", a noté auprès de l'AFP le directeur de l'association des actionnaires danois Mikael Bak.
"Il y a des raisons de croire que l'entreprise est saine, et que l'institution comme les produits sont bons", a-t-il assuré.
Novo Nordisk a atteint des sommets grâce aux ventes spectaculaires d'Ozempic. Ce traitement est un analogue du GLP-1 (abréviation de glugaco-like peptide 1), une hormone secrétée par les intestins qui stimule la sécrétion d'insuline et réfrène l'appétit en procurant une sensation de satiété.
Les ventes de ce médicament ont augmenté de 15% lors des six premiers mois de l'année.
Le laboratoire danois reste, avec 56,1% des parts de marché, leader du secteur du GLP-1.
Les ventes du Wegovy, dont l'utilisation pour traiter l'obésité a été approuvée en Grande-Bretagne, au Danemark, en France, en Allemagne, en Norvège et aux États-Unis, ont augmenté de 78% de janvier à juin, selon Novo Nordisk.
Le médicament est disponible en Chine depuis la mi-novembre.
Le groupe développe aussi des traitements contre les maladies rares dont l'hémophilie, un secteur dont le chiffre d'affaires a augmenté de 15% sur l'ensemble du premier semestre 2025.
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