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Pour le FMI, la France devra reprendre l'effort de consolidation budgétaire en 2023
information fournie par Reuters 09/11/2021 à 15:15

POUR LE FMI, LA FRANCE DEVRA REPRENDRE L'EFFORT DE CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE EN 2023

POUR LE FMI, LA FRANCE DEVRA REPRENDRE L'EFFORT DE CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE EN 2023

PARIS (Reuters) - La France devrait continuer de mener une politique budgétaire modérément expansionniste l'an prochain avant de se consacrer au redressement progressif des finances publiques à partir de 2023, recommande le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport publié mardi.

Dans les conclusions de sa revue annuelle de l'économie française, le FMI relève sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France pour cette année, à 6,75% contre 6,3% précédemment, mais abaisse dans le même temps celle pour 2022, à 3,7% contre 3,9% dans ses dernières prévisions, publiées mi-octobre.

Face à une économie encore en phase de récupération après la crise sanitaire et alors qu'une reprise de l'épidémie de COVID-19 ne peut être complètement exclue, le FMI estime que le gouvernement devrait se concentrer l'an prochain sur les investissements susceptibles de limiter les stigmates de la crise et de soutenir la croissance à moyen terme.

En revanche, le FMI estime dans son rapport qu'à partir de 2023, la France devra relancer une consolidation budgétaire progressive passant notamment par la réduction de la dépense publique afin de reconstituer les amortisseurs budgétaires et d'engager la dette publique sur une trajectoire de baisse significative.

Le projet de loi de finances pour 2022, actuellement en cours de discussion au Parlement, acte la fin du "quoi qu'il en coûte" mis en oeuvre pendant la crise mais a été revu depuis sa présentation fin septembre pour intégrer de nouvelles dépenses.

Outre le financement du volet 2022 du plan d'investissement "France 2030" et du Contrat d'engagement jeune, a aussi été rajouté le financement des différentes mesures de soutien déployée par le gouvernement à quelques mois de la fin du quinquennat ("chèque énergie", "chèque inflation" et encadrement des prix du gaz et de l’électricité).

Conséquence: initialement prévu à 4,8% du PIB en 2022, le déficit public a été revu le mois dernier à 5,0% du PIB pour l'an prochain.

(Reportage Leigh Thomas, version française Myriam Rivet, édité par Jean-Stéphane Brosse et Blandine Hénault)

3 commentaires

  • 09 novembre 16:21

    pourquoi faire puisque le but de notre élite nationale est de faire de ce pays un état planifié dont 80% de l'activité est gérée directement ou indirectement par l'état


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