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Plus d'un maire sur trois est victime de menaces ou d'injures
information fournie par Boursorama avec Media Services 21/11/2022 à 13:54

( AFP / LUDOVIC MARIN )

( AFP / LUDOVIC MARIN )

Selon une étude du Cevipof présentée lundi 21 novembre à un jour du congrès des maires de France, plus d'un tiers des maires sont la cible de menaces ou d'injures.

Le chiffre est en nette augmentation. Une étude de Cevipof dévoilée lundi 21 novembre à l'occasion du congrès des maires de France, qui aura lieu mardi 22 novembre, a révélé une réalité inquiétante : plus d'un maire sur trois affirme avoir déjà été victime de menaces ou d'injures.

Pour cette étude, le centre de recherche de Sciences Po a reçu des réponses de 3.700 maires sur les 35.000 existants dans le pays. 39% des interrogés déclarent avoir été la cible de menaces verbales ou écrites, tandis que 37% évoquent des injures ou insultes.

Depuis 2020, les menaces - verbales ou écrites - ont augmenté de 11 points tandis que les injures et les insultes ont progressé de 8 points.

63,1% des maires sondés révèlent avoir été victimes "d'incivilités". Ce terme englobe un bon nombre de réalités allant de l'impolitesse à l'agression. Celles-ci ont connu un progrès de 10 points par rapport à 2020.

Bien que déclaratifs et différents des plaintes déposées, ces chiffres font état d'une "difficulté croissante des maires à faire respecter le droit mais plus encore à trouver des parades au non-respect de l'autorité", explique le professeur Martial Foucault, auteur de l'étude.

Les maires poussés à la démission par des violences internes

Mercredi 16 novembre, les sénateurs ont adopté une proposition de loi qui permet aux associations d'élus de se constituer partie civile pour soutenir les élus victimes d'agressions.

Les maires sont aussi touchés par une vague de démissions ou encore des tensions internes disproportionnées. Par exemple dans le Morbihan, on compte 15% d'élus municipaux démissionnaires depuis les dernières élections. Parmi eux figurent des maires, des adjoints ou encore des conseillers

C'est à la suite de tensions internes ayant frôlé l'attaque physique que Gilles Cadoret a fini par démissionner : "Mon premier adjoint à l’époque a été d’une violence verbale à mon égard alors que c’était un ami", a déclaré l'ancien maire dans des propos recueillis par Franceinfo. "Il m’a presque agressé physiquement. Je suis rentré chez moi et j’ai dit stop", s'est-il souvenu.

Comme de nombreux démissionnaires, l'ancien maire n'a pas supporté la pression emmagasinée, pour une indemnité dérisoire : "On n’y va pas non plus, pour une indemnité qui est très petite, juste pour le plaisir de se faire taper sur la figure", a-t-il déclaré.

3 commentaires

  • 21 novembre 14:31

    pff, pas étonnant on le voit plus de violence, moins de politesse et de respect. bref le politique de l enfant roi doit y etre pour qq choses !


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