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"Pénurie" d'huile de tournesol : Michel-Edouard Leclerc pointe les industriels et réclame "la transparence"
information fournie par Boursorama avec Media Services 29/07/2022 à 14:51

Michel-Edouard Leclerc ( AFP / STEPHANE DE SAKUTIN )

Michel-Edouard Leclerc ( AFP / STEPHANE DE SAKUTIN )

"Ce serait bien que les 'défenseurs de l'intérêt public' se posent la question de la nécessaire 'transparence' prévue par la loi et de la spéculation", a lancé Michel-Edouard Leclerc, président du directoire des supermarchés E. Leclerc, dans un message posté sur Facebook.

Michel-Edouard Leclerc ne décolère pas et il le fait savoir sur Facebook. Dans un message posté jeudi 28 juillet, le président du directoire des supermarchés E. Leclerc a dénoncé l'augmentation des prix de l'huile de tournesol et fustigé une nouvelle fois les méthodes des industriels, réclamant de la "transparence".

"La pénurie, vraiment ??? On nous a dit : 'à cause de la guerre en Ukraine, il n'y en aura plus, il y en aura moins, il faut accepter de payer plus cher'. On a donc obligé les distributeurs à acheter plus cher, beaucoup plus cher : de 30 à 40% plus cher. Tout le monde dans la sphère économique a trouvé ça normal, du fournisseur aux hommes et femmes politiques... Et puis voilà. L'huile de tournesol est progressivement revenue dans les rayons", a-t-il résumé.

"Pourtant, il n'y a pas eu encore de nouvelles récoltes. Ni au Canada, ni en France, ni en Ukraine. Et, en tout cas, aucun industriel n'a eu le temps de fabriquer de l'huile nouvelle avec de nouveaux grains. Voilà, voilà...", a-t-il poursuivi. "Je n'ai jamais parlé de 'profiteurs de guerre', je ne cherche pas la polémique, ni avec nos fournisseurs ni avec aucun parlementaire ! Mais n'en déplaise à certains politiques ou industriels, à partir du moment où l'on exige de nous, commerçants, chez nous, dans nos enseignes, d'augmenter les prix, ce serait bien que les 'défenseurs de l'intérêt public' se posent la question de la nécessaire 'transparence' prévue par la loi et de la spéculation", a ajouté Michel-Edouard Leclerc.

"Et quand, dans ces conditions opaques, des professionnels du secteur privé plaident pour un chèque alimentaire payé sur fonds publics pour compenser les hausses de prix, on doit - me semble-t-il - se poser la question de la moralité de cette histoire", a conclu le président du directoire des supermarchés E. Leclerc.

"Est-ce que vraiment cette inflation est justifiée ?"

Jeudi, au micro de BFMTV/RMC, Michel-Edouard Leclerc a, là encore, pointé du doigt les industriels. "Nous, sur le terrain, on voudrait saisir l'autorité publique, les sénateurs, les députés, pour qu'ils regardent un peu la formation des prix : est-ce que vraiment cette inflation est justifiée ? Pour nous, il y a beaucoup de non transparence", a-t-il déploré. Fin juin, il avait également fait sensation en parlant de hausses "suspectes" demandées par les industriels dans le cadre de renégociations sur les prix des denrées destinées aux grandes surfaces.

Mercredi, des députés chargés de se pencher sur l'inflation ont indiqué ne pas être en mesure à ce stade de dire si des pratiques suspectes contribuent à la hausse des prix actuelle, tout en appelant à une vigilance renforcée.

19 commentaires

  • 29 juillet 16:08

    Leclerc, des rayons entiers de produits scandaleux néfastes à tous points de vue et d'une inutilité totale, ne mettez plus les pieds dans certains rayons et déjà votre pouvoir d'achat va changer de couleur. Dans la plupart des cas le chèque alimentaire de l'état est superflu.


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