Cette mesure a été soutenue dans le cadre d'une conférence de presse du Premier ministre, durant laquelle il a présenté le programme des candidats "Ensemble pour la République" pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet.

Gabriel Attal, le 20 juin 2024, à Paris ( AFP / ALAIN JOCARD )
"Les autres blocs n'ont que les impôts à la bouche". Au cours d'une conférence de presse tenue jeudi 20 juin durant laquelle il a présenté le programme de son camp pour les élections législatives, Gabriel Attal a une nouvelle fois mis l'accent sur l'état des finances publiques du pays et la stabilité fiscale qu'il appelle de ses voeux, en contraste avec les mesures proposées par le Nouveau front populaire et le Rassemblement national.
"Inscrire dans la loi une règle d'or budgétaire"
Le Premier ministre a ciblé les deux formations politiques et leurs projets pour l'économie. "L'équation est simple": "Des impôts qui explosent avec l'extrême droite et la Nupes, gagner plus et dépenser moins avec nous", a t-il résumé dans une prise de parole au ton grave, intitulée "Le Jour d'Après'. "Alors que les autres blocs n'ont que les impôts à la bouche, nous prenons un engagement, inscrire dans la loi une règle d'or budgétaire: pas de hausses d'impôts quoi qu'il arrive" , a ainsi affirmé le locataire de Matignon.

Évolution de l'indice des prix à la consommation, en glissement annuel, en %, selon l'Insee ( AFP / Jean-Michel CORNU )
Le camp présidentiel martèle les avertissements sur la situation économique, et le péril encouru en cas d'accession du RN ou du Nouveau front populaire aux commandes de l'Etat. Mardi, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a ainsi prévenu que la France risquait d'être "mise sous tutelle" par la Commission européenne et le FMI si le Rassemblement national ou le Nouveau Front populaire remportaient les législatives des 30 juin et 7 juillet.
Le pays connaîtra "une crise de la dette, si leurs programmes étaient intégralement appliqués", a déclaré M. Le Maire dans un entretien au journal Le Monde, fustigeant l'"insoutenable légèreté financière" des propositions du RN et du front rassemblant différentes forces de gauche, dont le PS et LFI. "Ouvrir tout grand les vannes de la dépense publique au moment où nous devrions rétablir nos comptes, cela conduira à la mise sous tutelle de la France par Bruxelles et le Fonds monétaire international", a ajouté le ministre, qui fait campagne pour la majorité présidentielle sans être lui-même candidat. "La suite est écrite: l'austérité et une hausse massive des impôts", a-t-il poursuivi.
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