DUBAI, 30 août (Reuters) - Téhéran n'acceptera pas les demandes "excessives" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a rapporté mardi l'agence de presse semi-officielle Tasnim, citant le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique.
L'Iran et les Etats-Unis mènent depuis des mois des négociations indirectes pour relancer l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, dont Washington s'est retiré en 2018 sur décision de l'ancien président Donald Trump.
Téhéran a formulé plusieurs exigences pour la relance du Plan d'action global commun (PAGC), le nom officiel de l'accord, souhaitant notamment obtenir la garantie que l'AIEA mettrait fin aux enquêtes sur des traces inexpliquées d'uranium retrouvées dans trois sites non déclarés.
"Nous estimons que les demandes de l'AIEA sont excessives, leur mise en place étant impossible en raison des sanctions", a déclaré Behrouz Kamalvandi. "Si les sanctions étaient levées, l'Iran se montrerait conciliant."
Ni le responsable iranien, ni Tasnim n'ont précisé à quelles demandes de l'AIEA il faisait allusion.
(Reportage rédaction de Dubaï, rédigé par Parisa Hafezi; version française Camille Raynaud, édité par Tangi Salaün)
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