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Nucléaire iranien : l'option militaire est "tout à fait possible", assure Donald Trump
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/04/2025 à 08:54

Israël sera le "chef de file" des négociations avec l'Iran, a également prévenu le président américain.

Donald Trump à Washington, aux États-Unis, le 9 avril 2025. ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / ANNA MONEYMAKER )

Donald Trump à Washington, aux États-Unis, le 9 avril 2025. ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / ANNA MONEYMAKER )

Bombarder l'Iran ? C'est "tout à fait possible" si la diplomatie échoue à accoucher dans "très peu de temps" d' un accord avec Téhéran sur la question du nucléaire .

"S'il faut recourir à la force, nous recourrons à la force" , a déclaré le président américain à des journalistes. "Israël y sera bien évidemment très impliqué, il en sera le chef de file", a-t-il ajouté à la Maison Blanche. Cette menace survient à quelques jours de discussions qui doivent se tenir samedi dans le sultanat d'Oman, et auxquelles participeront l'émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff ainsi que le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.

Les pays occidentaux, États-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies Téhéran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. L'Iran rejette ces allégations et affirme que ses activités dans le nucléaire se limitent à des fins civiles .

Discussions "directes" avec Téhéran

En mars, Donald Trump a adressé une lettre à l'Iran appelant à des négociations sur le nucléaire, en vue de remplacer le précédent accord international, devenu caduc depuis que Washington s'en est retiré en 2018. Mais il a également menacé de bombarder l'Iran en cas d'échec de la diplomatie et pris des sanctions supplémentaires à l'encontre du secteur pétrolier iranien.

Lors de son premier mandat, Donald Trump s'était retiré avec fracas de l'accord sur le nucléaire qui offrait à l'Iran un allègement des sanctions internationales en échange d'une limitation drastique de son programme nucléaire, sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, partisan d'une ligne très dure, le président américain a créé la surprise en annonçant lundi que Washington menait des discussions "directes" avec Téhéran , alors que les deux pays n'ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.

Après cette annonce, Benjamin Netanyahu a jugé "inévitable" l'option militaire contre l'Iran si ces discussions traînent.

De son côté, l'Iran s'est dit prêt à discuter mais rejette tout dialogue direct sous la menace et la pression. "Ces négociations seront menées de manière indirecte et nous n'accepterons aucune autre forme de négociation", a réaffirmé mardi Abbas Araghchi, cité par l'agence officielle Irna . Il participera à ces pourparlers avec pour "objectif principal" d'obtenir la levée des sanctions américaines, rétablies en 2018 par Donald Trump et qui étranglent l'économie iranienne.

"Pour aller de l'avant aujourd'hui, nous devons d'abord convenir qu'il ne peut y avoir d''option militaire', et encore moins de 'solution militaire'", a dit le ministre iranien des Affaires étrangères dans une rare tribune publiée mardi dans le Washington Post .

9 commentaires

  • 10 avril 10:50

    Le nouveau dada de D. TRUMP !


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