Personne ne se souvient vraiment quand a été installée la banderole… En 2012, date initialement promise pour la fin des travaux ? Plus tard ? Elle était déjà là, en tout cas, lorsque l'actuel directeur du site a pris ses fonctions, début 2020, solidement arrimée au fronton du bâtiment abritant les moteurs diesel, juste devant le dôme de l'imposant réacteur, dressé face à la mer. « Dernière ligne droite pour démarrer Flamanville 3, en toute sécurité en toute sûreté », clame le message jauni imprimé en lettres colossales.
Dix-sept ans après le premier coup de pioche donné sur ce chantier maudit entre tous, plombé d'innombrables retards et déboires techniques, les équipes sont bel et bien entrées dans la dernière ligne droite. Dans une poignée de semaines, les opérateurs s'apprêtent à graver dans le marbre la date de la « divergence » de l'EPR français, pour l'histoire : ce jour-là, un premier neutron viendra casser un atome d'uranium 235, déclenchant la réaction en chaîne. Puis la centrale sera raccordée au réseau d'électricité, auquel elle livrera ses premiers électrons d'ici la fin de l'été.
Un long chemin de croixEn faisant visiter à quelques journalistes le site bourdonnant déjà sous la bruine, tout au bout de la presqu'île du Cotentin, Alain Morvan retient son souffle. Le directeur du projet « Flamanville 3 », qui avait auparavant piloté les deux réacteurs du site construits dans les années
... Source LePoint.fr
2 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer