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Nouvelle-Calédonie: la nouvelle bataille du nickel
information fournie par Le Point 22/12/2020 à 09:55

Des émeutiers, des dégradations et un complexe industriel à l'arrêt, sous protection policière… À 17 000 kilomètres de la métropole, la Nouvelle-Calédonie est « au bord du chaos politique, économique et social » , a reconnu le Premier ministre Jean Castex il y a quelques jours à l'Assemblée nationale. Lundi 21 décembre, des individus ont incendié des engins miniers, dont un concasseur, des pneus et des tuyaux, à la mine de Goro, dans le sud du pays. La gendarmerie et les pompiers ont dû intervenir. Quelques jours auparavant, des intrus s'étaient introduits sur le site classé Seveso 2 (haut risque) et avaient saboté des installations, jusqu'à ce qu'ils soient repoussés par les tirs de policiers.

La raison de ces tensions ? Le nickel, encore le nickel. Ce métal, utilisé notamment pour fabriquer des batteries de véhicules électriques et de l'acier inoxydable, reste aujourd'hui la principale richesse de la collectivité française (un quart des revenus et 6 000 emplois pour les principales usines). Mais l'annonce de la vente de la principale usine du « Caillou », comme on surnomme la Nouvelle-Calédonie, a semé la discorde, quelques jours après le référendum sur l'indépendance de l'archipel, où le « non » a devancé le « oui » par moins de 10 000 voix. Ce site de Goro, qui représente 3 000 emplois directs et indirects, appartient depuis 2014 à la multinationale brésilienne Vale, dont le siège est à

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1 commentaire

  • 22 décembre 10:55

    Rien a voir avec le nickel, les tribus voient le fruit de leur racket diminuer comme neige au soleil avec la vente de l'usine du sud et ça ils ne l'admettent pas.


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