13 avril (Reuters) - La Russie a déclaré jeudi qu'un éventuel échange de prisonniers impliquant le journaliste du Wall Street Journal Evan Gershkovich ne pouvait être envisagé qu'après son procès, malgré les efforts déployés par les États-Unis pour obtenir sa libération.
Evan Gershkovich a été arrêté le mois dernier en Russie, accusé d'espionnage au profit de Washington par le Service fédéral de sécurité russe, une allégation que le WSJ et les États-Unis ont démentie.
"La question d'un échange pourra être examinée après que le tribunal aura rendu son verdict sur telle ou telle accusation", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par l'agence de presse TASS.
"En ce qui concerne l'échange, nous disposons d'un canal spécial pour cela, les services de sécurité s'en occupent et continueront à s'en occuper", a-t-il ajouté.
Mercredi, l'émissaire aux otages de Washington s'est engagé à faire "tout ce qu'il faut" pour ramener Evan Gershkovich et l'ex-marine Paul Whelan, un autre citoyen américain détenu en Russie, en pressant Moscou d'accorder un accès consulaire au journaliste du WSJ.
Les États-Unis ont déclaré qu'Evan Gershkovich était "détenu à tort", qualifiant ainsi les accusations d'espionnage de fausses et de politiques.
Jeudi, le Kremlin a réaffirmé qu'Evan Gershkovich avait été pris "en flagrant délit" et a démenti une information selon laquelle le président Vladimir Poutine aurait personnellement approuvé son arrestation.
(Rédaction Caleb Davis ; version française Gaëlle Sheehan, édité par Blandine Hénault)
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