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Moscou réitère vouloir de solides garanties pour tout accord de paix avec Kyiv
information fournie par Reuters 17/03/2025 à 03:07

Moscou exigera des garanties "en béton" dans le cadre d'un quelconque accord de paix avec Kyiv, dont la certitude que l'Ukraine n'intégrera pas l'Otan, a déclaré un ministre adjoint russe des Affaires étrangères, Alexander Grouchko, dans un entretien au journal Izvestia publié lundi.

"Nous demanderons que des garanties sécuritaires en béton fassent partie d'un accord", a-t-il dit, sans mentionner la proposition de trêve de 30 jours formulée par les Etats-Unis et acceptée la semaine dernière par l'Ukraine au cours d'une réunion en Arabie saoudite entre représentants de haut rang.

"Parmi ces garanties doivent figurer le statut neutre de l'Ukraine et le refus des pays de l'Otan de l'accepter au sein de l'Alliance", a-t-il ajouté.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi que Moscou soutenait, sur le principe, une trêve dans le conflit avec Kyiv mais a suggéré que le projet de Washington devait être remanié.

Revenu à la Maison blanche le 20 janvier pour un second mandat, Donald Trump entend mettre fin rapidement à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, entrée le mois dernier dans sa quatrième année.

Il est attendu que le président américain s'entretienne cette semaine avec son homologue russe, lequel, selon le Kremlin, lui a transmis des "signaux" via l'émissaire américain Steven Witkoff, en visite à Moscou la semaine dernière.

Steve Witkoff a déclaré dimanche sur la chaîne américaine CNN avoir eu une réunion "positive" avec Vladimir Poutine.

Dans les commentaires publiés lundi, Alexander Grouchko a également réitéré que la Russie était opposée au déploiement de quelconques soldats de l'Otan en Ukraine, "peu importe sous quel nom - contingent de l'Union européenne, de l'Otan, ou à l'initiative d'un pays".

"S'ils apparaissent (en Ukraine), cela veut dire qu'ils sont déployés dans une zone de conflit, avec toutes les conséquences que cela entraîne pour des contingents parties prenantes au conflit", a-t-il ajouté.

L'hypothèse de l'envoi d'observateurs non armé pour surveiller la mise en oeuvre d'un potentiel accord peut, elle, être discutée, a poursuivi Alexander Grouchko.

(Lidia Kelly à Melbourne; version française Jean Terzian)

2 commentaires

  • 17 mars 11:36

    La Russie exige ni plus ni moins que les USA mettent en place les conditions pour que la Russie lance une vaste offensive pour prendre le contrôle totale de l'Ukraine.


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