« Il faut que tu restes. Tu es plus utile dans le groupe qu'à l'extérieur. » Ce mercredi 28 août, Nicolas Hulot partage son petit déjeuner d'homme libre avec le plus fidèle de ses lieutenants : le député de La République en marche, Matthieu Orphelin. La veille, l'écolo vedette claquait la porte du gouvernement et l'heure était déjà à « l'après-Hulot ». Comment défendre les quelques avancées environnementales gagnées depuis le début du quinquennat? ? Comment faire front contre Bercy et ses technocrates peu portés sur le fait écolo? ? Bref, racontait il y a quelques mois le parlementaire au Point, « comment continuer le combat »? ?
Six mois plus tard, le soldat Orphelin jette l'éponge. Dans un mail adressé à ses collègues « marcheurs », l'élu du Maine-et-Loire explique avoir « pris la décision de quitter le groupe parlementaire LREM » après avoir « fait tout (s)on possible » pour « porter haut l'écologie » depuis qu'il a rejoint le mouvement en janvier 2017. S'il jure ne mésestimer « aucune des avancées obtenues depuis vingt mois », l'ancien porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot (FNH) déplore que la majorité ne soit « malheureusement au bon rythme sur aucun des grands chantiers de la transition ». Et d'y voir même : « un échec collectif ». Dans son courriel, c'est la méthode gouvernementale qu'il accable : « Nous ne nous donnons plus les moyens d'y être, ni de tenir...
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