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Macron condamne la profanation de dix stèles juives dans l'Oise
information fournie par Reuters 15/11/2023 à 18:55

Le Président Emmanuel Macron à Berne, en Suisse

Le Président Emmanuel Macron à Berne, en Suisse

Emmanuel Macron a "condamné avec la plus grande force" mercredi la dégradation de dix stèles juives dans un cimetière militaire de l'Oise, dans un contexte de montée de l'antisémitisme en France depuis la reprise du conflit entre Israël et le Hamas.

"Je veux redire l'engagement personnel qui est le mien et celui de mon gouvernement pour lutter de manière implacable et sans relâche contre toutes les formes d'antisémitisme", a déclaré le président de la République lors d'une visite en Suisse.

Dans un communiqué, la préfecture de l'Oise a précisé que les dix stèles dégradées ont été découvertes mercredi dans le cimetière de Moulin-sous-Touvent, qui abrite 1.903 sépultures chrétiennes et juives de soldats allemands ayant combattu durant la Première Guerre mondiale.

La gendarmerie a ouvert une enquête et le parquet de Compiègne est saisi du dossier, a-t-elle ajouté.

"Sur les dix stèles dégradées, huit d’entre elles ont été brisées en deux. La moitié manquante semble avoir été emportée par les vandales. Les deux autres stèles sont debout. Vu la terre remuée, elles ont été remises debout", a rapporté le journal Oise Hebdo qui s'est rendu sur place.

La France, ainsi que d'autres pays d'Europe, a constaté une forte recrudescence d'actes antisémites depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre et les bombardements israéliens sur la bande de Gaza qui se sont ensuivis.

Plus de 1.500 actes et propos antisémites ont été recensés en France depuis cette date, soit plus de trois fois plus que pendant toute l'année 2022, a déclaré mardi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

Une grande marche contre l'antisémitisme a rassemblé des dizaines de milliers de personnes dimanche à Paris et dans d'autres grandes villes de France.

Critiqué par certaines voix, notamment à droite et à l'extrême droite, pour son absence lors de cette marche, Emmanuel Macron a estimé que son rôle n'était "pas de faire une marche" mais "de continuer à préserver l'unité du pays".

"Protéger les Français de confession juive, ce n'est pas mettre au pilori les Français de confession musulmane", a-t-il ajouté par allusion à la participation à cette marche du Rassemblement national, nouvelle étape spectaculaire dans la stratégie de dé-diabolisation du parti d'extrême droite.

(Rédigé par Jean-Stéphane Brosse)

3 commentaires

  • 16 novembre 09:41

    Il n'y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir


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