Elle évoque trois priorités : l'ordre juste dans le domaine économique, social, écologique et sécuritaire, l'avenir des jeunes et le rétablissement des comptes publics.

Ségolène Royal à Châteauneuf-sur-Isère, le 25 août 2023. ( AFP / JEFF PACHOUD )
Alors que la France attend toujours la nomination d'un Premier ministre après le résultat indécis des élections législatives, un nouveau prétendant au poste s'est manifesté. L'ancienne ministre et candidate à l'élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal, s'est dite "disponible pour Matignon".
"Je suis disponible pour Matignon, si cela peut constituer une solution, et pour essayer de constituer un gouvernement d'union républicaine", a-t-elle expliqué, décrivant cette "union républicaine" comme une "alliance de la gauche et du centre", pour laquelle elle assure toujours avoir plaidé. Elle a également ouvert la porte à "une partie de la droite républicaine".
"Oui, je suis disponible"
"Soit le président de la République a déjà fait son choix, donc je ne veux pas être ridicule en vous répondant, mais puisque vous me posez la question, soit il n'a pas fait son choix et compte tenu des appels que je peux recevoir , des indications que je peux observer et des réponses négatives ici ou là, oui je suis disponible", a expliqué Ségolène Royal.
"Je ne suis pas candidate, il n'y pas d'ouverture de candidature, a-t-elle précisé, mais je suis disponible pour essayer de constituer un gouvernement d'union républicaine sur trois priorités : d'abord l'ordre juste dans le domaine économique, social, écologique et sécuritaire. Ensuite la priorité pour l'avenir des jeunes (...). Et enfin le rétablissement des comptes publics. Car je suis quand même très surprise que ceux qui sont en discussion n'abordent jamais cette question-là.
Interrogée sur l'hypothèse d'une nomination de Bernard Cazeneuve, Ségolène Royal a fait part de son scepticisme. "Bernard Cazeneuve s'est déjà positionné pour l'élection présidentielle , a-t-elle souligné. Je pense que tout candidat à Matignon ne doit pas être candidat à l'élection présidentielle, parce que ça fait faire des erreurs. On passe du 'je' au 'nous'."
"Je le dis devant vous, je ne serai pas candidate à l'élection présidentielle", a assuré celle qui avait perdu face à Nicolas Sarkozy en 2007.
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