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Législatives 2024 : le parti d'Édouard Philippe propose une réunion rapide des parlementaires à l'exception du RN et de LFI
information fournie par Boursorama avec Media Services 13/08/2024 à 09:14

Salaires, logement, santé, éducation et sécurité font partie des priorité d'Horizons.

Édouard Philippe à Paris, le 20 juin 2024. ( AFP / JULIEN DE ROSA )

Édouard Philippe à Paris, le 20 juin 2024. ( AFP / JULIEN DE ROSA )

Le parti d'Édouard Philippe, Horizons, s'est dit lundi 12 août favorable à une réunion "dans les plus brefs délais" des groupes de l'Assemblée, tout en excluant La France insoumise et le Rassemblement national et ses alliés ciottistes. Objectif affiché : "stabiliser la vie politique de notre pays", alors qu'Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé de nouveau de Premier ministre.

"Nous appelons les groupes parlementaires se reconnaissant dans cette démarche à l'organisation d'une rencontre dans les plus brefs délais afin de stabiliser la vie politique de notre pays", écrit le président du groupe Horizons Laurent Marcangeli à ses homologues de gauche, du bloc présidentiel, de la droite et du groupe centriste Liot, dans une lettre citée par Le Parisien et consultée par l' AFP .

"Les Français ont pris leurs responsabilités en se rendant massivement aux urnes les 30 juin et 7 juillet derniers, nous devons maintenant prendre les nôtres en bâtissant une majorité permettant à la France d'être gouvernée ", conclut Laurent Marcangeli.

"Vivre de son travail", "vivre en sécurité"

Dans son courrier, Horizons établit pour base de ces discussions "deux triptyques": "vivre de son travail , pouvoir se loger et subvenir à ses besoins énergétiques", et "vivre en sécurité , avoir accès aux soins et offrir une éducation de qualité à nos enfants".

Comme points de méthode, le parti d'Édouard Philippe, qui prône depuis 2022 une coalition avec la droite, insiste également sur le fait d' "apaiser un pays fracturé" et de "rétablir nos finances publiques avant la catastrophe" .

Le 23 juillet, deux semaines après les élections législatives, Emmanuel Macron avait déclaré qu'il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques "mi-août", au nom de la "trêve" invoquée pour l'organisation de cet évènement planétaire qui s'est achevé dimanche. Lors de cette même interview, le président avait rejeté la nomination de Lucie Castets, haut-fonctionnaire proposée par l'alliance de gauche Nouveau Front populaire dont "il est faux de dire" qu'elle "aurait une majorité, quelle qu'elle soit" à l'Assemblée.

"La question n'est pas un nom. La question, c'est quelle majorité peut se dégager à l'Assemblée pour qu'un gouvernement de la France puisse passer des réformes, passer un budget et faire avancer le pays", avait-il estimé.

56 commentaires

  • 14 août 15:27

    On appelle cela "LA DEMOCRATIE" mettre de côté 11 millions de français votants


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