Raconter la crise militante d'organisations à la dérive ne va pas sans risque. L'ancien inspecteur général Jean-Pierre Obin, auteur du livre Comment on a laissé l'islamisme pénétrer l'école (Hermann), vient d'en faire les frais. Il a reçu cette semaine une plainte pour diffamation déposée par le président de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE). Son éditeur est lui aussi visé par cette plainte. Leur tort ? Avoir respectivement écrit et publié le passage suivant : « On observe aujourd'hui que plusieurs organisations « historiques » de gauche (la LDH, l'Unef, la FCPE, par exemple), touchées par la crise du militantisme traditionnel, sont entrées dans l'orbite islamo-gauchiste à la faveur de la prise de pouvoir de militants d'extrême gauche épaulés par "l'entrisme" d'activistes proches des Frères musulmans. Ainsi Rodrigo Arenas, responsable de sa fédération de Seine-Saint-Denis, a-t-il ramassé en 2019 le pouvoir vacant dans une FCPE en pleine déliquescence. Très vite, il a donné des gages aux islamistes sur lesquels il s'appuyait pour gouverner la fédération du 93. » Rien qui ne semble pourtant impossible à démontrer.
À commencer par ce qu'il convient désormais d'appeler « l'affaire des affiches » de septembre 2019, une polémique intervenue à l'occasion de la campagne électorale pour élire les représentants de parents d'élèves pendant laquelle la FCPE avait fait le choix de
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