
Le ministre sortant de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation, François Rebsamen à la sortie de l'Elysée, le 3 septembre 2025 à Paris ( AFP / Ludovic MARIN )
Le ministre sortant de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation, François Rebsamen, a annoncé samedi qu'il ne ferait pas partie du prochain gouvernement qu'essaye de composer Sébastien Lecornu, arguant notamment de ses "convictions d'homme de gauche".
"Mes convictions d’homme de gauche, progressiste, mon attachement à la justice fiscale et sociale, à la réduction des inégalités, et ma conception de la décentralisation m’ont conduit à faire ce choix", a détaillé dans un communiqué cet ancien socialiste et ministre du Travail de François Hollande.
Alors que le nouveau Premier ministre met la dernière main à son gouvernement, M. Rebsamen, qui dirige son propre mouvement "La Fédération progressiste", lui apportera "un soutien exigeant et lucide en fonction de l’adéquation de ses décisions avec mes convictions sociales-démocrates, écologistes, européennes et progressistes".
M. Rebsamen avait rejoint le gouvernement en décembre dernier, lors de la nomination de François Bayrou, abandonnant à cette occasion son mandat de maire de Dijon.
En rupture de ban avec le PS et devenu proche de la macronie, M. Rebsamen, âgé de 74 ans, faisait partie des ministres d'expérience dont M. Bayrou voulait s'entourer pour espérer durer, en vain.
A la tête de son ministère, M. Rebsamen se prévaut d'avoir engagé deux réformes "très attendues", sur le statut de l'élu et sur la simplification de la gestion des collectivités, dont il espère "qu’elles seront poursuivies".
"Concernant la Corse, le projet de loi constitutionnelle" sur l'autonomie de l'île "a été approuvé en Conseil des ministres le 31 juillet et devait être inscrit à l’ordre du jour des assemblées, pour une présentation au Parlement après les élections municipales. Cet engagement du Président de la République doit être respecté", plaide-t-il encore.
M. Rebsamen reste président de la métropole de Dijon et dit vouloir contribuer "au débat d’idées qui marquera la prochaine élection présidentielle".
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