par Sudip Kar-Gupta et Lefteris Papadimas
Les ministres des Finances de la zone euro ont choisi lundi leur collègue grec Kyriakos Pierrakakis pour prendre la présidence de l'Eurogroupe, en remplacement de l'Irlandais Paschal Donohoe, signe du rétablissement financier de la Grèce après la crise des années 2010 ayant failli entraîner la sortie du pays de la monnaie unique.
Kyriakos Pierrakakis, qui a été nommé ministre des Finances cette année, l'a emporté face au vice-Premier ministre belge Vincent Van Peteghem.
La Grèce dû être renflouée à trois reprises entre 2010 et 2015 avec l'aide des autres pays de la zone euro afin d'éviter un effondrement économique.
Elle affiche désormais une croissance économique stable supérieure à 2%, les taux d'investissement les plus élevés de la zone euro, des excédents budgétaires et une dette publique qui, bien qu'elle soit toujours proportionnellement la plus élevée d'Europe, diminue rapidement depuis plusieurs années.
"Cette élection est un symbole important pour la Grèce et pour la zone euro. Nous nous souvenons tous de la profonde crise économique que la Grèce a traversée et des questions qui se sont posées quant à la poursuite de son appartenance à la zone euro", a dit le commissaire européen à l'Économie, Valdis Dombrovskis, lors d'une conférence de presse.
"Nous assistons à un redressement remarquable, la Grèce figurant désormais parmi les économies les plus performantes de la zone euro, avec un excédent budgétaire, et son ministre des Finances occupant désormais la présidence de l'Eurogroupe."
(rédigé par Jan Strupczewski; version française Camille Raynaud, édité par Bertrand Boucey)

0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer