Le Premier ministre français Barnier prononce son discours de politique générale devant le Parlement à Paris.
En refusant de faire de nouvelles concessions sur le budget de la Sécurité sociale, le gouvernement à "mis fin" à la discussion, selon le Rassemblement national, s'exposant à un risque de censure de la part de l'opposition.
"Par entêtement et sectarisme, la minorité gouvernementale met donc fin au cycle des négociations, au risque de provoquer sa censure", a écrit Jordan Bardella sur X, réagissant à une interview du ministre du Budget Laurent Saint-Martin qui déclarait au Parisien exclure de nouvelles concessions sur le budget de la Sécurité sociale.
Marine Le Pen, la cheffe des députés RN, a elle aussi acté auprès de l'AFP que le gouvernement "a mis fin à la discussion".
Michel Barnier, qui ne bénéficie pas d'une majorité à l'Assemblée nationale, devrait engager lundi la responsabilité de son gouvernement sur le projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS) et n'a pas exclu d'utiliser l'article 49.3 de la Constitution permettant l'adoption d'un texte de loi sans vote.
La gauche et ses près de 200 élus, de LFI (La France insoumise) au Parti socialiste, affiche unanimement son intention de voter la censure.
(Zhifan Liu)
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