Sa ville a été l'un des tout premiers clusters nationaux. Dès le début de la pandémie, Laurent Marcangeli, le maire (DVD) d'Ajaccio, a été en première ligne dans cette crise sans précédent qui a vu des patients corses atteints de Covid-19 être évacués en urgence vers le continent via le porte-hélicoptères de la marine nationale, en mars dernier. En pleine campagne de tests massive, organisée à son initiative à Ajaccio jusqu'au 17 janvier, le maire de la première ville de l'île appelle le gouvernement à « décentraliser » ses actions et à mettre les bouchées doubles pour la vaccination.
Le Point : Les campagnes de tests massives ont donné des résultats mitigés jusqu'à présent dans la plupart des villes qui en ont fait l'expérience. Pourquoi l'avoir expérimenté à Ajaccio ?
Laurent Marcangeli : Il m'a semblé nécessaire d'effectuer une opération préventive au sortir des fêtes. Cette période a donné lieu à un important mouvement de population de l'ordre de 60 000 personnes en Corse. Notre territoire avait alors l'un des taux d'incidence les plus bas de France et ce chassé-croisé risquait de relancer une dynamique d'épidémie, d'autant qu'il y a eu au niveau national une croissance du nombre de cas positifs la semaine suivant les fêtes. Le but de ces démarches n'est pas de faire du chiffre, mais d'envoyer un
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