« Je ne pourrais évidemment pas payer. » Le moment était étonnant : mardi soir, Arthur Mensch, le patron de la start-up française d'intelligence artificielle Mistral, a déclaré lors du JT de France 2 qu'il n'aurait pas la capacité financière de payer la taxe Zucman, tout en jugeant « qu'il faut plus de justice fiscale en France ».
Depuis plusieurs jours, ce débat agite le monde économique. La taxe Zucman, ce fameux impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des plus riches (plus de 100 millions d'euros), imaginée par l'économiste Gabriel Zucman – directeur de l'Observatoire européen de la fiscalité à l'École d'économie de Paris (PSE) et proche de Thomas Piketty –, menace-t-elle nos pépites ?
L'enjeu est brûlant, car cette taxe est défendue ardemment par les socialistes, au nom de la justice fiscale… et pour boucher le déficit. Selon Gabriel Zucman, on peut en tirer environ 20 milliards d'euros de recettes en plus. Les socialistes espèrent quant à eux un gain de 15 milliards. Un chiffrage qui reste surestimé, selon de nombreux économistes. Mais le PS en a fait une condition sine qua non des tractations budgétaires pour le projet de loi de finances 2026. Du côté des entrepreneurs, en particulier dans le secteur de la tech, cette idée de taxe provoque des remous.
L'incroyable ascension de Mistral, la start-up française qui défie OpenAILe problème ? Certaines entreprises, comme Mistral, sont déjà
... Source LePoint.fr
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer