Le chef de l'État a "insisté sur toutes les avancées sociales" de la réforme des retraites et appelé les ministres à la "mobilisation" pour "expliquer aux Français très concrètement" ce "qui va changer pour eux", a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.

Emmanuel Macron le 3 janvier 2022 à l'Élysée. ( AFP / LUDOVIC MARIN )
Au lendemain de la présentation de la réforme des retraites par Elisabeth Borne , l'exécutif continue d'assurer mercredi 11 janvier le service après-vente d'un texte décrié. "Ce projet de réforme des retraites n'est pas un projet éclair ou brutal. Il n'est pas antisocial : la retraite minimale est augmentée de 100 euros brut pour en moyenne deux millions de retraités", a ainsi assuré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran à la sortie du Conseil des ministres.
Alors que les syndicats et la gauche, vent debout contre le report de l'âge légal de départ à 64 ans, appellent à une journée de mobilisation le 19 janvier , "le gouvernement ne se projette pas dans l'idée d'une mobilisation massive" , ni ne préjuge de "l'impact de cette mobilisation", a-t-il ajouté lors de son compte-rendu du Conseil des ministres devant la presse.
"Nous sommes sortis de la phase de concertation et nous rentrons dans la phase de l'explication, de l'information, de la discussion avec les Français pour expliquer, réexpliquer pourquoi il est fondamental que nous procédions à cette réforme des retraites", a-t-il développé.
Emmanuel Macron par ailleurs insisté devant ses ministres sur le caractère "indispensable et vital" de la réforme des retraites pour "préserver" le système, a rapporté le ministre. Le chef de l'État a "insisté sur toutes les avancées sociales" et appelé l'exécutif à la "mobilisation" pour "expliquer aux Français très concrètement" ce "qui va changer pour eux".
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