
Le roi Charles de Grande-Bretagne s'adresse au Sénat français
PARIS (Reuters) - La moitié du Sénat français, soit 170 sièges, est renouvelée ce dimanche lors d'élections au suffrage indirect qui pourraient voir le Rassemblement national remporter des élus à la chambre haute.
Quelque 78.000 "grands électeurs" (députés, sénateurs, conseillers régionaux, départementaux, municipaux) sont appelés aux urnes entre 08h30 et 17h30 pour départager 1.829 candidats.
La droite républicaine espère conserver la majorité au Sénat, où le camp d'Emmanuel Macron compte un groupe présidé par l'élu de Côte-d'Or François Patriat.
Parmi les inconnues du scrutin figure le score du Rassemblement national, finaliste des deux dernières élections présidentielles, qui vise le gain de plusieurs sièges.
Le parti d'extrême droite, qui compte 89 députés, n'a plus de sénateur depuis le départ de Stéphane Ravier vers le parti Reconquête d'Eric Zemmour lors de la dernière campagne présidentielle.
La gauche, deuxième force politique du Sénat, part divisée à ce scrutin.
La France insoumise, qui n'a aucun élu à la chambre haute, a présenté ses propres candidats, à la différence des communistes, des socialistes et des écologistes qui ont fait candidature commune dans une partie des circonscriptions.
Un seul membre du gouvernement est en lice : la secrétaire d'État à la Citoyenneté Sonia Backès.
L'élection du président du Sénat est prévue lundi 2 octobre. Le Républicain Gérard Larcher, 74 ans, est favori pour un cinquième mandat.
(Reportage Elizabeth Pineau, édité par Blandine Hénault)
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