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La K-Pop s’installe à Bordeaux et La Rochelle
information fournie par Le Particulier pour Conso 20/10/2021 à 16:30

Phénomène musical venu de Corée du Sud, la K-Pop ou Korean Pop compte de plus en plus d’adeptes à travers la France crédit photo : Getty images

Phénomène musical venu de Corée du Sud, la K-Pop ou Korean Pop compte de plus en plus d’adeptes à travers la France crédit photo : Getty images

La K-Pop a envahi la planète ! Les moins de 25 ans adorent ses rythmes entraînants et ses clips à l’esthétique léchée. De la troupe Be wild à Bordeaux à la K-Pop Academy de La Rochelle, les fans de pop coréenne se rassemblent pour reproduire les chorégraphies de leurs groupes préférés. Coup de projecteur sur ce phénomène musical.

K-Pop, Késaco?

Vous avez probablement déjà entendu ce terme. La K-Pop, abréviation de Korean Pop, désigne un style musical apparu en Corée du Sud dans les années 1990. La recette est immuable: des boys bands ou girls bands enchaînant des titres aux rythmes entraînants mélangeant hip hop, RnB et parfois électro. À cela s’ajoute une esthétique très travaillée: des chorégraphies millimétrées, des clips à l’univers coloré et des looks ultra-soignés. Contrairement à la pop hong-kongaise ou japonaise qui n’a jamais dépassé les frontières de l’Asie, la K-Pop s’est globalisée, au point que certains groupes rivalisent désormais avec les stars américaines dans les charts. BTS, BlackPink, Twice, NCT, Big Bang ou Exo envahissent les ondes.

Un style musical qui séduit aux quatre coins de l’Hexagone

Partout en France, les fans de K-Pop se regroupent pour enregistrer des reprises de chansons et reproduire des chorégraphies qu’ils postent sur leur chaîne YouTube . Les vidéos sont tournées dans tout Paris, de l’esplanade du Trocadéro au Panthéon en passant par la Défense. Le phénomène ne se limite pas à l’Ile-de-France: rien qu’à Bordeaux, on compte une trentaine de groupes de «dance cover». Faute de salle, ils se rassemblent souvent en plein air dans le quartier de Mériadeck. C’est le cas de Be wild, une troupe féminine dont les vidéos filmées aux quatre coins de la ville cumulent jusqu’à 30.000 vues sur YouTube.

Le 3 juillet dernier, le Centre culturel coréen de Paris a accueilli la finale française du K-Pop World Festival. 72 pays participent à cette compétition dont la grande finale, qui verra s’affronter les 15 meilleurs groupes du monde, aura lieu à Changwon au mois d’octobre. 12 groupes français étaient en lice. Pour la première fois, des villes comme La Rochelle, Montpellier ou Nantes avaient organisé des phases éliminatoires en amont de la compétition. Le groupe Bitchinas s’est imposé avec sa reprise de «La Di Da» du girls band Everglow.

Apprendre les chorés de ses groupes préférés

Face à cet engouement, des écoles de danse se spécialisent dans la K-Pop. La demande est telle que les inscriptions se font sur liste d’attente, comme en témoigne la fondatrice de l’école K-Studio Press Play à Lyon , qui recense entre 400 et 500 élèves dans ses différents établissements. À La Rochelle, la toute nouvelle association K-Pop Academy entend promouvoir ce style musical et plus largement la culture coréenne. Des sessions de danse sont proposées dans la commune voisine d’Aytré. «C’est bon esprit, joyeux, coloré» témoigne Séverine Vigne, présidente de l’association, entourée de ses deux enfants de 13 et 18 ans, eux aussi conquis.

Les membres de BTS nommés représentants pour les générations futures et la culture

La K-Pop dépasse le simple cadre de la musique: c’est un véritable outil de soft power pour la Corée du Sud. Séoul entend bien tirer parti de la notoriété de ces groupes pour accroître son influence sur la scène internationale. En septembre dernier, le président Moon Jae-in a nommé les sept membres de BTS «Envoyés spéciaux pour les générations futures et la culture». À ce titre, ils se sont rendus à l’Assemblée générale de l’ONU pour s’engager en faveur du développement durable. Ce n’est pas la première fois que BTS donne de la voix: en 2018, son leader avait prononcé un discours en faveur de l’acceptation de soi lors de l’Assemblée générale des Nations Unies. Deux ans plus tard, le groupe avait pris la parole à la tribune de l’ONU pour encourager les jeunes à garder espoir malgré la pandémie.

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