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La France, la GB et l'Allemagne vont maintenir les sanctions contre le programme balistique de l'Iran
information fournie par Reuters 14/09/2023 à 21:49

(Actualisé avec communiqué, détails)

PARIS, 14 septembre (Reuters) - La France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne (E3) ont indiqué jeudi qu'elles maintiendraient les sanctions contre le programme balistique de l'Iran, qui doivent expirer en octobre.

Des diplomates européens avaient déjà informé l'Iran au mois de juin de leur volonté de maintenir les sanctions contre son programme balistique instaurées par le désormais défunt accord de 2015 sur le nucléaire iranien.

"En réaction directe au non-respect persistant et grave par l'Iran de ses engagements au titre du PAGC (Plan d'action global commun, ou JCPoA en anglais) depuis 2019, les gouvernements de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni prévoient de maintenir les mesures liées à la prolifération nucléaire en Iran, ainsi que les embargos sur les armes et les missiles, après le jour de transition du PAGC, le 18 octobre 2023", a déclaré un porte-parole des pays de l'E3 dans un communiqué.

Des sources européennes ont cité trois raisons pour le maintien des sanctions: l'utilisation de drones de fabrication iranienne par la Russie dans le conflit en Ukraine, la possibilité que l'Iran transfère des missile balistiques à la Russie et le fait de priver Téhéran des avantages de l'accord sur le nucléaire.

L'Iran a estimé que cette décision était "illégale et provocatrice".

"Il ne fait aucun doute que l'Iran répondra de manière appropriée à cette action qui viole clairement les obligations de l'UE, de la France, de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne dans le cadre du PAGC et de la résolution 2231", a déclaré le ministère iranien des affaires étrangères dans un communiqué, faisant référence à une résolution de l'Onu.

Le responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, a dit qu'il avait été informé de la décision des pays de l'E3 et qu'il l'avait transmise à l'Iran, la Russie et la Chine, parties prenantes de l'accord.

Le maintien des sanctions illustrerait la volonté des Occidentaux d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, alors que Téhéran s'est affranchi par étapes des restrictions de l'accord de 2015, principalement en matière d'enrichissement d'uranium.

Le PAGC prévoyait un "jour de transition", fixé au 18 octobre 2023, auquel les sanctions restantes contre Téhéran en matière de missiles balistiques et de nucléaire seraient levées.

"Notre engagement à trouver une solution diplomatique demeure. Cette décision ne constitue ni l'imposition de nouvelles sanctions ni le déclenchement du mécanisme du snapback. Nous sommes disposés à revenir sur cette décision dans l'hypothèse où l'Iran mettait pleinement en oeuvre ses engagements au titre du PAGC", ont indiqué les pays de l'E3.

(Reportage John Irish; version française Camille Raynaud, édité par Zhifan Liu)

2 commentaires

  • 15 septembre 09:10

    Surtout la France avec presque 3100 milliards de dette. Demander à Peugeot si ces sanctions sont bonnes pour la France


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