Les barrières commerciales américaines pèseront sur la croissance mais leur impact sur l'inflation est beaucoup moins certain, justifiant la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de pas s'engager dans une mesure spécifique avant de disposer de données probantes, montre le compte rendu de la dernière réunion de l'institution de Francfort, publié jeudi.
"Il a été souligné que les chocs probables à l'horizon, notamment ceux liés à l'escalade des tensions commerciales, et l'incertitude en général, risquaient de peser significativement sur la croissance" peut-on lire dans les "minutes" de la réunion des 5 et 6 mars de la BCE.
"Il a été souligné que ces facteurs pourraient accroître le risque de tomber en dessous de l'objectif d'inflation à moyen terme".
"La combinaison des droits de douane américains et des mesures de rétorsion pourrait également faire peser des risques à la hausse sur l'inflation, en particulier à court terme", ajoute la BCE.
La BCE a abaissé en mars de 25 points de base de son principal taux directeur à 2,5% et publié de nouvelles prévisions pour cette année avec notamment un produit intérieur brut (PIB) désormais attendu à 0,9% et une inflation 2,3%.
(Reportage Balazs Koranyi; version française Claude Chendjou)
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