L'OPEP maintient sa prévision de croissance de la demande de pétrole en 2025 et en 2026, grâce notamment aux transports aérien et routier, selon son dernier rapport mensuel publié mercredi, une estimation inchangée par rapport au mois de février.
Le monde devrait ainsi consommer 105,2 millions de barils par jour (mb/j) en 2025, après 103,75 mb/j en 2024, indique dans ce rapport l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui révise chaque mois ses prévisions en fonction de la conjoncture.
Le cartel des pays exportateurs de pétrole anticipe ainsi une hausse de 1,4 million de barils par jour portée "par une forte demande de transport aérien" et la "bonne santé" de la mobilité routière et des secteurs de l'industrie, de la construction et de l'agriculture.
L'essentiel de la progression- 1,3 million de barils par jour - est "tirée par la Chine, les autres pays d'Asie et l'Inde, et soutenue par le Moyen-Orient et l'Amérique latine", a indiqué l'Opep.
Pour l'année 2026, l'Opep table sur une croissance de la demande d'or noir d'un niveau identique de 1,4 million de baril par jour, quasi-exclusivement portée par les pays non-membres de l'OCDE. La consommation mondiale atteindrait alors 106,6 millions de barils par jour.
En février, la production des pays membres de l'Opep et de ses alliés réunis au sein de l'Opep+ a atteint 41 millions de barils par jour, une hausse de 363.000 sur un mois.
L'Opep+ a récemment confirmé son calendrier d'augmentation progressive de sa production de brut à partir d'avril, un changement de stratégie qui a fait plonger les cours du pétrole, quelques semaines après le coup de pression de Donald Trump pour réclamer des prix plus bas lors du forum économique de Davos le 23 janvier dernier.
D'après le plan de l'Opep, une première tranche de coupes volontaires de 2,2 millions de barils quotidiens doit être graduellement remise sur le marché à partir d'avril, à hauteur de 120.000 barils par jour en plus chaque mois pendant 18 mois.
L'or noir oscille autour de 70 euros le baril, plombé par des craintes sur l'état de santé de l'économie américaine et sur un déséquilibre entre une offre trop abondante et une demande en retrait.
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