GENÈVE, 23 août (Reuters) - Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a exprimé mardi ses inquiétudes concernant les projets des autorités soutenues par la Russie de juger les prisonniers de guerre ukrainiens à Marioupol, probablement dans les jours qui suivent, affirmant qu'un tel processus pourrait constituer un crime de guerre.
"Nous sommes très préoccupés par la manière dont cela se passe. Les médias ont diffusé des images de cages construites dans la salle philharmonique de Marioupol, des cages vraiment massives, et apparemment l'idée est de contenir les prisonniers", a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du HCDH lors d'une conférence de presse. "Ce n'est pas acceptable, c'est humiliant", a-t-elle ajouté.
Refuser délibérément à un prisonnier de guerre le droit à un procès impartial est équivalent à un crime de guerre de la part de la Russie, a-t-elle ajouté.
(Reportage Emma Farge; version française Elitsa Gadeva, édité par Kate Entringer)
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