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L'Iran abandonne les projets d'échanges de prisonniers avec les USA, rapporte l'agence Nour News
information fournie par Reuters 03/08/2021 à 14:31

L'IRAN ABANDONNE LES PROJETS D'ÉCHANGES DE PRISONNIERS AVEC LES USA, RAPPORTE L'AGENCE NOUR NEWS

L'IRAN ABANDONNE LES PROJETS D'ÉCHANGES DE PRISONNIERS AVEC LES USA, RAPPORTE L'AGENCE NOUR NEWS

DUBAI (Reuters) - L'Iran va abandonner les projets d'échanges de prisonniers avec les Etats-Unis, du fait de "manquements" de Washington dans ce dossier, a déclaré un responsable iranien dont le nom n'a pas été précisé, selon des propos rapportés mardi par l'agence semi-officielle Nour News.

Les autorités iraniennes et l'administration du président Joe Biden ont discuté d'échanges de prisonniers visant à permettre la libération d'Iraniens détenus aux Etats-Unis ou dans d'autres pays pour avoir violé les sanctions américaines, ainsi que d'Américains emprisonnés en Iran.

"Avec les manquements répétés de l'administration Biden, l'Iran n'a aucun intérêt à continuer ce processus et donc la question des échanges dans sa forme actuelle va totalement disparaître de l'ordre du jour", a déclaré ce responsable à l'agence Nour News, réputée proche des gardiens de la Révolution.

Washington a démenti le mois dernier avoir conclu un accord avec Téhéran sur un échange de prisonniers, contredisant des affirmations de l'Iran.

Ces dernières années, l'Iran a arrêté des dizaines d'étrangers et de binationaux – dont il ne reconnaît pas la double nationalité - le plus souvent en les accusant d'espionnage. C'est notamment le cas de Benjamin Brière, un touriste français arrêté en Iran en mai 2020 ou encore de l'anthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en juin 2019 et assignée à résidence à Téhéran depuis sa condamnation à cinq ans de prison en octobre 2020.

Les défenseurs des droits de l'homme accusent l'Iran de tenter d'utiliser ces prisonniers comme monnaie d'échange dans les négociations avec les puissances occidentales, mais Téhéran réfute une telle intention.

L'ultraconservateur Ebrahim Raïssi, intronisé mardi nouveau président de la République islamique d'Iran, a promis dans un bref discours télévisé qu'il prendrait des mesures pour lever les sanctions "tyranniques" imposées à Téhéran par les Etats-Unis.

(Reportage Bureau de Dubaï, version française Myriam Rivet, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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