
À nouveau menacée de reconfinements partiels, Shanghai subit toujours les affres de l'épidémie, mais surtout de la politique «zéro Covid» voulue par les autorités chinoises, source de blocages économiques forts. (© AFP)
Inflation élevée, hausse des taux d'intérêt, guerre en Ukraine et ralentissement chinois pénalisent l'activité. Redoutant une récession, les Bourses mondiales amplifient leur tendance baissière.
Quatre mois après l'invasion russe en Ukraine, les Bourses mondiales subissent à nouveau de fortes turbulences. Le 14 juin en clôture, le CAC 40 reculait de 16,8% depuis le 1er janvier, après un gain de 28,9% en 2021.
À cette date, l'indice parisien a accusé six séances de baisse consécutives, cédant plus de 9% sur cette période. À Wall Street, le S&P 500 cédait 21,6% depuis le début de l'année, après sa hausse de 26,9% l'an dernier, et le Nasdaq composite perdait 30,8% sur la même période, après sa progression de 21,4% en 2021.
Choc inflationnisteSources d'inquiétudes et de ruptures des chaînes d'approvisionnement, la guerre en Europe et la fermeture partielle de l'économie chinoise, du fait de la reprise locale de l'épidémie, ont dopé l'inflation et la remontée des taux d'intérêt, renforçant la pression baissière sur les marchés d'actions. Après 5,7% en 2021, la croissance du PIB mondial a nettement ralenti. Elle est prévue à +2,9% pour 2022.
Plusieurs bureaux d'analyse ont revu à la hausse leurs prévisions de relèvement des taux d'intérêt directeurs américains au cours de l'année, en envisageant un calendrier plus rapide que prévu, après la confirmation de la vigueur de l'inflation, qui a atteint, à 8,6% en mai, son plus haut niveau aux États-Unis depuis quarante ans. Ces taux ont été relevés pour la troisième fois d'affilée le 15 juin. La Banque centrale (Fed) doit
Lire la suite sur LeRevenu.com
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer