Le 7 juillet, le Journal officiel publiait l'arrêté annuel conjoint du ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, fixant le nombre d'étudiants de médecine susceptibles d'être affectés en Centre hospitalier universitaire (CHU). Pour la rentrée 2024, le nombre de places allouées accuse une baisse drastique.
France Info a fait les comptes : 7 974 places en troisième cycle de médecine restent disponibles pour la reprise des cours en novembre, contre 9 484 en 2023. Au total, ce sont bien 1 510 places d'étudiants en moins, et donc autant de futurs postes d'internes pour l'hôpital public en France.
« Sans les médecins étrangers, le système de santé s'effondre »Ce nombre peut se relativiser selon les spécialités. Par exemple, si les places en chirurgie plastique sont divisées par deux pour la rentrée, on relève - 18 % pour l'ophtalmologie et la médecine générale et - 15 % pour la médecine d'urgence. D'un autre côté, cet état de fait implique que certains domaines sont plus réduits que d'autres, ce qui les rend plus difficiles d'accès.
À qui la faute ?D'après le gouvernement, cette diminution serait due à un afflux moindre du nombre de candidats. Ces derniers s'en tiendraient à leurs six ans d'études, délaissant ensuite le concours d'internat. Selon France Info cependant, nombre d'étudiants auraient choisi le redoublement pour ne
... Source LePoint.fr
11 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer