Après un an et demi de silence, la voix de Nathalie Kosciusko-Morizet se fait de nouveau entendre. Pas pour critiquer la gestion de la crise sanitaire ou pour annoncer un quelconque retour en politique, mais pour rendre un hommage, en quelque sorte, à un ministère qu'elle a dirigé pendant un peu moins de deux ans et qui fête son demi-siècle ces jours-ci. Dans un entretien à L'Express publié mardi, NKM raconte l'évolution de ce ministère, et ses coulisses. Et de révéler notamment ce que peu de gens savent. « Les fonctionnaires y sont souvent de vrais passionnés. Historiquement, c'est une maison que vous ne choisissiez ni par objectif de carrière ni par intérêt financier », raconte-t-elle.
Elle précise même que, lorsqu'un haut fonctionnaire entamait sa carrière, intégrer les rangs du ministère de l'Environnement « était plutôt déconseillé. Et vous y receviez moins de primes que d'autres ». Pour elle, ce ministère est un « ministère de combat, tout sauf conservateur ». Elle le compare même à « une forteresse assiégée, en perpétuel conflit avec les autres départements ». Loin de regretter son temps, Nathalie Kosciusko-Morizet se souvient d'avoir voulu entamer une transformation du ministère en bousculant les codes, en « cherchant des alliés ».
Un manque d'investissement de la part de la droite et la gauche
Et de citer ainsi l'exemple du Grenelle de l'environnement : « On a mis autour de
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