(Répétition technique pour préciser photos disponibles)
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par Felix Light et Nailia Bagirova
Des responsables de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan ont déclaré jeudi s'être mis d'accord sur le texte d'un accord de paix pour mettre fin à près de quatre décennies de conflit entre les deux pays.
Les deux anciennes républiques soviétiques se sont affrontées à plusieurs reprises depuis la fin des années 1980, lorsque le Haut-Karabakh, une région d'Azerbaïdjan qui comptait à l'époque une population majoritairement arménienne, s'est séparé de l'Azerbaïdjan avec le soutien de l'Arménie.
En septembre 2023, l'Azerbaïdjan a repris le Haut-Karabakh lors d'une offensive éclair, poussant la quasi-totalité des 100.000 Arméniens du territoire à partir vers l'Arménie. Depuis, les deux parties avaient dit vouloir signer un traité de paix mais les pourparlers ont été lents et difficiles.
Jeudi, le ministère arménien des Affaires étrangères a déclaré qu'un projet d'accord de paix avec l'Azerbaïdjan avait été finalisé.
"L'accord de paix est prêt à être signé. La République d'Arménie est prête à entamer des consultations avec la République d'Azerbaïdjan sur la date et le lieu de signature de l'accord", a déclaré le ministère dans un communiqué.
De son côté, le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a dit noter "avec satisfaction que les négociations sur le texte du projet d'accord sur la paix et l'établissement d'une coopération interétatique ont été conclues".
L'Arménie et l'Azerbaïdjan n'ont pas de liens diplomatiques officiels et leur frontière commune de 1.000 km reste fermée et fortement militarisée.
La date d'une éventuelle signature du traité de paix reste toutefois incertaine car l'Azerbaïdjan pose comme condition préalable que l'Arménie modifie sa Constitution pour supprimer ce que Bakou considère comme des revendications sur son territoire. Erevan affirme pour sa part ne pas revendiquer de territoires azerbaïdjanais.
Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a évoqué à plusieurs reprises ces derniers mois une modification de la Constitution et appelé à un référendum sur le sujet.
(Rédigé par Felix Light et Nailia Bagirova, version française Blandine Hénault, édité par Sophie Louet)
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