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Kvaratskhelia, et bien là
information fournie par So Foot 17/01/2025 à 23:15

Kvaratskhelia, et bien là

Kvaratskhelia, et bien là

Un nom imprononçable, une barbe de poilu et un passeport géorgien. À première vue, Khvicha Kvaratskhelia ne correspond pas vraiment à l’idée qu’on se fait d’un joueur frisson. Mais c’est pourtant pour cet ailier que le PSG a décidé de casser sa tirelire cet hiver, laissant Naples orphelin de son "Kvaradona".

Dans l’intimité des bains de soufre du vieux Tbilissi, rien de tel qu’un combo slibard, claquettes et serviette sur l’épaule pour se laisser aller à quelques confidences géopolitiques. « Russia ? Bad ! France, good ! » , analyse l’employé local, spécialiste de l’art du kisi , une technique de massage typiquement géorgienne. Malgré un anglais niveau débutant sur Duolingo, celui que les rugbymen qualifieraient de « beau bébé » ne se décourage pas et enchaîne sur une radiographie sportive de son pays. « Me ? Boxing, explique-t-il, comme si sa carrure d’équarrisseur laissait la moindre place au doute. Judo : Georgia good. Football : Georgia bad… » Seau d’eau brûlante dans la gueule : « But Kvara, good ! » Seau d’eau glacée : « Kvara, very good !! » De son nom complet Khvicha Kvaratskhelia (prononcer « Rouicha Kouaratsrelia »), l’ailier du Napoli est donc à la fois le joueur le plus rafraîchissant de cette saison 2022-2023 et l’idole d’un pays où masser équivaut à frotter le corps le plus fort possible, infliger des grandes tartes dans le dos et balancer des bassines d’eau dans la tronche. Le tout dans une ambiance moite fleurant bon l’œuf pourri.

De quoi filer la nausée aux recruteurs des grosses écuries européennes, qui se demandent encore comment ils ont pu passer à côté d’une pareille affaire. À une époque où n’importe quel môme d’un mètre vingt avec un tant soit peu de talent n’a plus de secret pour les scouts du monde entier, la réponse se trouve quelque part dans cette Géorgie sortie des radars footballistiques depuis, grosso modo, le début des années 1990. Une époque où il était encore possible de s’exciter sur les derniers phénomènes venus de l’autre côté du rideau de fer – coucou Hristo Stoitchkov, Gheorghe Hagi et Andrei Chevtchenko. Depuis le tournant du millénaire, aucun joueur issu de l’ex-bloc de l’Est n’a explosé aussi soudainement à la face de l’Occident. Aucun, jusqu’à ce type de 23 ans à la barbe de guérillero et au nom imprononçable. Un ovni qui joue le buste droit,

Par Arthur Jeanne, à Tbilissi // Article issu du magazine SO FOOT #205 (avril 2023) pour SOFOOT.com

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