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Kiev appelle à d'autres sanctions pour frapper la Russie "vite et fort"
information fournie par Reuters 23/02/2022 à 11:22

KIEV APPELLE À D'AUTRES SANCTIONS POUR FRAPPER LA RUSSIE "VITE ET FORT"

KIEV APPELLE À D'AUTRES SANCTIONS POUR FRAPPER LA RUSSIE "VITE ET FORT"

KIEV (Reuters) - L'Ukraine a appelé mercredi les puissances occidentales à infliger davantage de sanctions à la Russie afin de cibler l'économie russe, ainsi que l'entourage proche du président Vladimir Poutine, deux jours après la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des régions séparatistes de l'Est ukrainien.

"Des premières mesures décisives ont été prises hier, et nous en sommes reconnaissants", a écrit le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmitro Kuleba, sur Twitter.

"Maintenant, la pression doit augmenter afin d'arrêter Poutine. Frappez son économie et ses sbires. Frappez plus, frappez fort, frappez maintenant", ajoute-t-il.

La commissaire européenne chargée des Valeurs et de la transparence, Vera Jourova, vice-présidente de la Commission, a estimé mercredi que le fait de ne pas avoir ciblé directement Vladimir Poutine dans le train de sanctions validé mardi par les ministres européens des Affaires étrangères était une erreur, selon des propos rapportés par le quotidien tchèque Hospodarske Noviny.

"Vladimir Poutine aurait dû être le premier sur la liste", a déclaré Vera Jourova selon le quotidien.

"La question est toujours de savoir si on est dans l'art subtil de la diplomatie ou dans la faiblesse. J'aurais tendance à considérer qu'il s'agit de la deuxième option", a-t-elle commenté alors qu'elle était interrogée sur l'absence de sanctions dirigées directement contre le président russe.

Les Etats-Unis, l'Union européenne, la Grande-Bretagne, l'Australie, le Canada et le Japon ont annoncé mardi des premiers trains de sanctions contre la Russie, tandis que l'Allemagne a décidé de suspendre la certification du gazoduc Nord Stream 2 la reliant à la Russie, en réaction aux déclarations lundi soir de Vladimir Poutine.

Mais la plupart des grandes puissances occidentales ont prévenu qu'elles se tenaient prêtes à prendre d'autres mesures en cas d'aggravation de la situation.

"Si la Russie continue à aggraver la crise qu'elle a créée, nous sommes prêts à prendre d'autres mesures en réponse", a déclaré mardi à la presse la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

"Nous nous réservons (la possibilité) d'infliger à la Russie des sanctions beaucoup plus pénalisantes si jamais Vladimir Poutine persistait dans sa politique de violation du droit international", a renchéri mercredi sur BFMTV le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire.

Ses homologues européens, qu'il accueille en fin de semaine à Bercy dans le cadre de la présidence française du Conseil de l'Union européenne pour un Ecofin, "continueront à travailler sur ce sujet", a-t-il ajouté.

(Reportage Natalia Zinets et Matthias Williams, avec la contribution de Jason Hovet à Prague ; version française Myriam Rivet, édité par Jean-Stéphane Brosse)

1 commentaire

  • 23 février 11:53

    Poutine et l Ukraine...c'est comme l Ambassadeur du Japon la veille de Pearl Harbour...pas de guerre avec les USA et plutôt la diplomatie... Et les Européens ne devraient pas oublier leur histoire par rapport aux envies d'expenssion d'un autre petit bonhomme de 1933...


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