Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

«Jusqu'en 1991, nous avons vécu les plus belles années de Berlin»
information fournie par Le Point 09/11/2019 à 10:09

Ce 9 novembre 1989, Conny Kirchgeorg a 34 ans et travaille dans un jardin d'enfants. Avec ses trois enfants, elle vit dans le quartier de Prenzlauerberg, à Berlin-Est. Dès le lendemain, elle fonde avec d'autres le « Neues Forum », qui prône alors une révolution pacifique en Allemagne de l'Est. Le mouvement dissident rêve de réformer la RDA autoritaire et moribonde. Mais pas pour très longtemps. Dès l'ouverture de la frontière interallemande, l'Ouest et le capitalisme triomphent dans la petite Allemagne communiste. Les réformateurs n'ont plus aucune chance. Conny Kirchgeorg a senti ce vent-là tourner dès la nuit du 9 novembre quand tout le monde, ses voisins, ses amis et même ses propres enfants se sont rués dans les grands magasins de l'Ouest. Elle a alors honte de ses compatriotes. Celle qui se sent aujourd'hui en minorité dans son quartier prisé des bobos venus de l'Ouest ne garde pas un bon souvenir de la chute du Mur. Entretien.Le Point : Que faisiez-vous la nuit du 9 novembre 1989 ?Conny Kirchgeorg-Berg : J'étais à une réunion dans la salle des congrès sur l'Alexanderplatz. Nous voulions réformer le système scolaire tellement idéologique et autoritaire de la RDA. Un bout de papier est passé à travers les rangs : « Le mur est tombé ! » J'ai d'abord cru que quelqu'un s'était trompé et qu'il voulait écrire : « Le mur doit tomber ! » On est allés boire une bière et en rentrant chez moi j'ai vu toutes ces voitures dans la...

1 commentaire

  • 09 novembre 16:45

    Comme chez nous il y avait la bas des gens qui avaient la vie belle. Nous on a la SNCF, l'éducation nationale eux avaient les petits copains du pouvoir la STASI ? Tout le monde n'était pas malheureux. Ils avaient le plein emploi ou du moins un salaire assuré Et même s'ils n'étaient pas contents on les expédiait au goulag où ils avaient un emploi assuré. La belle vie quoi?


Signaler le commentaire

Fermer