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Jospeh Oughourlian, le résistant de l’ombre
information fournie par So Foot 13/03/2025 à 22:43

Jospeh Oughourlian, le résistant de l’ombre

Jospeh Oughourlian, le résistant de l’ombre

Président de Lens depuis 2017, Joseph Oughourlian a tout connu avec les Sang et Or : la Ligue 2, les exploits européens, mais aussi une crise financière sans précédent du football français, l’obligeant à être vent debout face à la LFP et à la complaisance de certains collègues. Portrait d’un businessman incisif, qui n’a pas peur de monter au front.

De nature discrète, Joseph Oughourlian apparaît aux yeux du grand public le 17 février dernier au journal de 20 heures de France 2. En prime time, un extrait de l’émission Complément d’enquête dévoile pour la première fois une partie de la visioconférence explosive du conseil d’administration de la LFP. Dans cette réunion décisive du 14 juillet dernier sur l’attribution des droits TV de la Ligue 1, le président du RC Lens assène un premier coup en dénonçant le coût excessif de l’abonnement et en prédisant un « échec assuré » . Remonté et conscient de la gravité du moment, l’homme de 53 ans va plus loin en s’écharpant avec le tout-puissant Nasser al-Khelaïfi, président du Paris SG et de Bein Media Group : « Nasser, il faut que tu comprennes un concept qui visiblement vous échappe chez Bein, au PSG, ou aux deux, qui s’appelle le conflit d’intérêts. Moi, ça me dérange, t’as pris trois fois la parole. Tu intimides tout le monde ! » Cette prise de parole, qui n’avait pas vocation à être rendue publique, provoque un coup de projecteur soudain sur l’homme d’affaires d’origine libano-arménienne, un poil mal à l’aise face à cette surmédiatisation.

Qui veut gagner des millions… et le Millonarios

Arrière-petit-fils d’un premier vice-gouverneur de la Banque du Liban, rescapé du génocide arménien, Oughourlian a connu un parcours aussi prestigieux que classique, sans jamais pour autant rester dans les rangs. Camarade de promotion de l’actuelle tête pensante des Sang et Or à Sciences Po, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe se souvient : « À l’époque, il était déjà plus intelligent que les autres. C’était un type très fort. Souvent, dans cette école, les meilleurs éléments sont ceux qui sont capables de synthétiser très vite et de répéter très bien ce que les autres ont écrit, ce qui est déjà difficile. Lui, il était plus original que ça. Il avait une pensée plus autonome, plus provocatrice et moins sensible aux effets de mode intellectuelle . » Après trois ans passés rue Saint-Guillaume, où il s’amusait bien plus à titiller les mil

Par Théo Juvenet et Thomas Morlec pour SOFOOT.com

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