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JO de Paris, transports et menaces de grève : vers une "prime" de présence pour les cheminots?
information fournie par Boursorama avec Media Services 19/04/2023 à 10:55

Selon Le Parisien/Aujourd'hui en France , la direction de la SNCF envisage un "accompagnement indemnitaire" pour ses salariés afin de s'assurer de leur activité pendant les Jeux olympiques, face au spectre de mouvements sociaux.

Les Jeux olympiques de Paris se tiendront du 26 juillet au 11 août 2024 ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

Les Jeux olympiques de Paris se tiendront du 26 juillet au 11 août 2024 ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

"Pas de retrait, pas de JO!". Le slogan qui a récemment fleuri dans les rangs de l'opposition contre la réforme des retraites a mis une nouvelle fois en lumière les craintes de perturbations pendant les Jeux olympiques de Paris 2024, à moins de 500 jours de la cérémonie d'ouverture.

En prévision de cette période de forte affluence, la SNCF réfléchit à une prime visant à inciter les cheminots à travailler pendant la quinzaine olympique, du 26 juillet au 11 août 2024, affirme Le Parisien/Aujourd'hui en France , mercredi 19 avril. La mesure concernerait les employés qui accepteraient de décaler leurs congès d'été.

"Nous n’en sommes qu’au début des discussions et il manque encore des détails. Mais ça ressemble à une prime d’assiduité pour s’éviter une grève", a commenté un représentant syndical cité par le quotidien d'information. Et, au niveau du montant, on est encore très loin du compte !". Selon la même source, la prime serait "très inférieure" à celle d’assiduité de 450 euros mise en place à RATP l'automne dernier pour les chauffeurs de bus.

La mise en concurrence des bus repoussée pour éviter la pagaille

Mardi 11 avril, les députés ont voté en commission un report de deux ans, à fin 2026, de la date limite pour l'ouverture à la concurrence des bus parisiens de la RATP, afin notamment de ne pas perturber les JO 2024.

La proposition de loi communiste, validée en commission du Développement durable avec le soutien du ministre des Transports Clément Beaune, sera au menu de l'Assemblée nationale le 4 mai, en procédure simplifiée. Le texte initial de Stéphane Peu prévoyait un report de la date limite d’ouverture à la concurrence à fin 2028, délai que des amendements de la majorité présidentielle ont ramené à fin 2026.

"Les conditions matérielles, économiques et sociales ne sont absolument pas réunies pour que l’échéance (actuellement fixée) du 31 décembre 2024 ne se traduise pas par un chaos organisationnel et une souffrance pour les personnels comme pour les usagers", justifie l'élu de Seine-Saint-Denis. Le ministre en a convenu devant la commission, évoquant "un certain nombre de difficultés" et l'objectif "d'apaiser". Il s'est dit favorable à "un délai supplémentaire d'une durée raisonnable" de deux ans pour la fin du monopole historique de la RATP, ce qu'ont voté les députés.

13 commentaires

  • 20 avril 11:17

    @ Michka21. Le président Macron utilise les outils permis par la constitution. Pour faire adopter la réforme des retraites, le gouvernement a mis sa responsabilité en jeu. Le parlement a rejeté les motions de censure donc la réforme est adoptée. Demander une prime pour ne pas faire grève, relève plus de l'extorsion par la contrainte.


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