Du crêpe noir et des drapeaux flottent aux balcons faisant face au stade Vélodrome, où va être installée une chapelle ardente. Sur les marches menant au parvis, sous un immense portrait en noir et blanc de Bernard Tapie, les Marseillais pleurent ou dansent, déposent des roses blanches, craquent des fumigènes, chantent à leur manière l’hommage au « Boss ». « C’est simple, il était comme un père pour nous, soupirent Antony et son cousin Matéo, abonnés au stade. Tapie, rien qu’en le voyant à la télé, il t’hypnotisait, il te fascinait. Mon père m’a toujours dit que c’est lui qui avait redonné leur fierté aux Marseillais. »
Des propos qui font écho aux mots de l’ancien maire Jean-Claude Gaudin qui a combattu celui qui fut député à la fin des années 1980. « Ce Parisien de naissance avait fait de Marseille sa ville de cœur et avait rendu à nos concitoyens, avec la victoire de l’OM en Ligue des champions, la fierté d’être marseillais en un temps pas si lointain où la confiance en notre avenir collectif leur manquait cruellement. Il était un homme de passions, à l’image de notre ville. » Sur une banderole, des supporteurs réclament déjà que l’enceinte soit rebaptisée. À l’hôtel de ville, où le maire Benoît Payan confirme que sera rendu un « hommage populaire à la hauteur de l’homme », on envisage plutôt de lui offrir une tribune. Sur un boulevard du centre-ville, les MTP, groupe de
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