Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

"Je n'ai pas de désir élyséen", mais... : Michel-Edouard Leclerc évoque un possible engagement en politique
information fournie par Boursorama avec Media Services 20/05/2025 à 10:54

Le porte-étendard des enseignes de grande distribution revendique son besoin de se "rendre utile au débat social", en donnant des "coups de pied dans la fourmillière" remarqués sur la scène médiatique, au point d'en faire, selon plusieurs sondages, un candidat crédible pour se lancer dans la course à l'élection présidentielle.

Michel Edouard Leclerc, à  Boulogne-Billancourt, le 25 mars 2025 ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Michel Edouard Leclerc, à Boulogne-Billancourt, le 25 mars 2025 ( AFP / LUDOVIC MARIN )

"Je sens bien qu'il y a un appel". Interrogé sur les diverses enquêtes d'opinion qui le placent parmi les personnalités publiques les plus à même d'entrer dans la course pour l'Elysée, Michel-Edouard Leclerc a affirmé ne pas avoir de "rêve présidentiel", tout en reconnaissant son envie de se "rendre utile". Plusieurs études publiées depuis février sondent ainsi l'intérêt de l'opinion pour d'éventuelles candidatures de personnalités issues de la société civile. "Je n'ai pas de désir élyséen, j'ai pas le melon non plus. Je sens bien qu'il y a un appel. C'est pas Jeanne d'Arc mais il y a des voix", a commenté à ce sujet le président du comité stratégiques des hypermarchés E.Leclerc, à l'antenne de RMC/BFMTV , mardi 20 mai.

Pas là pour "jouer les seconds rôles"

Assurant ne pas à être à l'origine de ces enquêtes, le chef de file du groupe de grande distribution s'interroge toutefois sur leur objectif : "Ca m'intéresserait de savoir si c'est fait pour gêner quelqu'un ou si c'est parce qu'on croit en moi. Je pense que je peux être utile, mais j'ai vraiment pas de rêve présidentiel". "Ca peut venir", admet-il cependant.

"Si un jour je vais dans la politique, c'est pas pour jouer les seconds rôles, c'est pour faire avancer les choses. J'ai un vrai engagement personnel et un vrai besoin de me rendre utile au débat social. J'ai suffisamment d'angoisse et d'anxiété ramassées au gré des rencontres avec les Français pour essayer de donner des coups de pied dans la fourmillière ou faire avancer des débats" a t-il encore ajouté, au cours d'un entretien où il a notamment prôné un "transfert" des charges sociales des entreprises vers "la robotique" ou "le digital" pour continuer de financer le modèle social tout en augmentant le salaire net des travailleurs.

5 commentaires

  • 11:51

    des soldes sur les impôts son rêve


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi