Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

«J'ai beaucoup d'emmerdements»: la fin de l'état de grâce pour Jean Castex
information fournie par Le Point 04/10/2020 à 12:42

Il savait l'exercice périlleux. La nomination de Jean Castex comme Premier ministre le 3 juillet dernier avait pu étonner. Haut fonctionnaire et jamais nommé dans un gouvernement jusqu'alors, son travail pour le déconfinement du pays avait été loué par tous. Mais un peu plus de trois mois plus tard, le principal intéressé le reconnaît sans peine dans Le Parisien : « C'est vrai que j'ai beaucoup d'emmerdements ! » « Mais je suis là… et à la manœuvre », ajoute Jean Castex, conscient que les critiques et les « emmerdements » sont « inhérents » à sa fonction. D'autant plus dans le contexte actuel, qui l'oblige à monter au créneau pour se faire le porteur de mauvaises nouvelles pour les Français ou à jouer au Père Fouettard, quand il brandit la menace de nouvelles mesures face aux chiffres alarmants du coronavirus.

« J'édicte des mesures. Ça ne fait parfois pas plaisir, mais c'est mon devoir. Et même si j'en prends plein la figure en ce moment, ce n'est pas grave. J'assume », balaye l'ancien maire de Prades, dans les Pyrénées-Orientales. Difficile aussi de prendre la suite d'Édouard Philippe, au firmament dans les sondages au moment de son départ du gouvernement. « Les sondages, il ne les regarde pas, donc il ne les commente pas », assure l'entourage de Jean Castex. Ce dernier n'a donc pas vu qu'il avait perdu 9 points dans le dernier sondage Ifop pour Paris Match (46 % de Français qui

...

5 commentaires

  • 05 octobre 10:11

    Qu'il rende leurs libertés aux Français et tout rentrera dans l'ordre. La dictature ne dure qu'un temps.


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi