Israël est prêt à établir des liens diplomatiques officiels avec le Liban et la Syrie mais ne négociera pas le sort du plateau du Golan dans le cadre d'un accord de paix, a déclaré lundi le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar.
Les relations qu'entretient l'Etat hébreu avec Beyrouth et Damas sont instables et ont été rendues incertaines par les affrontements entre Tsahal et le Hezbollah au Liban depuis fin 2023 et par la chute du président syrien Bachar al Assad en décembre 2024.
Le plateau du Golan, annexé par Israël en 1981 après en avoir pris le contrôle partiel lors de la guerre des Six Jours en 1967, représente par ailleurs un contentieux de longue date avec la Syrie.
En mai, Reuters a rapporté qu'Israël et les nouveaux dirigeants islamistes au pouvoir en Syrie étaient entrés en contact et avaient tenu des réunions visant à apaiser les tensions et à prévenir les conflits dans la région frontalière entre les deux rivaux.
Le président américain Donald Trump, qui a rencontré le président syrien par intérim en Arabie saoudite le même mois, avait exhorté Damas à normaliser ses liens avec Israël, annonçant à la surprise générale que Washington allait lever toutes les sanctions imposées à la Syrie.
Peu après le renversement de Bachar al Assad, les troupes israéliennes se sont déployées dans une zone démilitarisée du plateau du Golan, à l'intérieur de la Syrie, notamment sur le versant syrien du mont Hermon surplombant Damas.
(Reportage Alexander Cornwell ; Rédigé par Tala Ramadan ; version française Etienne Breban ; édité par Sophie Louet)
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