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Israël dit avoir frappé un site du Hezbollah dans la banlieue de Beyrouth
information fournie par Reuters 27/04/2025 à 19:13

(Actualisé avec frappe israélienne, déclarations du ministre israélien de la Défense, de la coordonnatrice de l'Onu pour le Liban et du président libanais)

L'armée israélienne a annoncé dimanche avoir frappé un bâtiment dans la banlieue sud de Beyrouth utilisé pour stocker des missiles de précision appartenant au Hezbollah.

Cette frappe constitue un nouveau test du fragile cessez-le-feu entre Israël et le groupe libanais soutenu par l'Iran.

Des images diffusées par Reuters montre un énorme panache de fumée s'élevant du bâtiment, près d'une heure après que l'armée israélienne a émis un ordre d'évacuation aux habitants du quartier de Hadath.

Dans un communiqué, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a déclaré dans un communiqué que les missiles de précision du Hezbollah "représentaient une menace importante pour l'Etat d'Israël". Le Hezbollah n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.

Cette dernière frappe pourrait encore fragilisé le cessez-le-feu négocié l'an dernier par les Etats-Unis qui a mis fin au conflit entre Israël et le Hezbollah.

"La frappe d'aujourd'hui dans la banlieue sud de Beyrouth a généré la panique et la peur d'une nouvelle violence parmi ceux qui attendent désespérément un retour à la normale", a déclaré sur le réseau X Jeanine Hennis-Plasschaert, coordinatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban.

"Nous exhortons toutes les parties à cesser toute action qui pourrait compromettre davantage l'accord de cessation des hostilités et la mise en oeuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité", a-t-elle ajouté.

Le président libanais, Joseph Aoun, a appelé les Etats-Unis et la France, garants de l'accord de cessez-le-feu conclu en novembre, à contraindre Israël à cesser ses attaques.

"Les actions continues d'Israël visant à saper la stabilité exacerberont les tensions et mettront la région en danger réel, menaçant sa sécurité et sa stabilité", a-t-il déclaré dans un communiqué.

(Reportage Hatem Maher, Muhammad Al Gebaly, Laila Bassam et Maayan Lubell; version française Claude Chendjou)

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