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Invasions bolsonaristes au Brésil : les macronistes dénoncent les tentations LFI de remettre en cause la légitimité des élections, Manuel Bompard réplique
information fournie par Boursorama avec Media Services 09/01/2023 à 12:52

"La France insoumise aspire à ce qu'on appelle la révolution citoyenne, la révolution par les urnes", a répliqué le nouveau patron de la France insoumise.

Manuel Bompard à Paris, le 21 septembre 2022. ( AFP / THOMAS SAMSON )

Manuel Bompard à Paris, le 21 septembre 2022. ( AFP / THOMAS SAMSON )

Alors que le Brésil a été secoué dimanche par l'invasion des lieux de pouvoir par des supporters de l'ancien président Bolsonaro, le patron de Renaissance, Stéphane Séjourné, a souligné lundi 9 janvier une convergence de pensée entre ces derniers et la France insoumise

"Je mets en garde les partis politiques, que ça soit en Europe ou en France, il y a des tentations de remettre en cause la légitimité politique, on l'a vu en 2017, en 2022, systématiquement, on a des grands débats sur 'Est-ce que vous avez gagné les élections ?'", a dénoncé sur Public Sénat Stéphane Séjourné. Le dirigeant de Renaissance a épinglé en ce sens LFI où, selon lui, "il y a eu une tentation à un moment donné d'expliquer que la légitimité des élus était remise en cause pour telle et telle raison".

"Quand l'extrême droite brésilienne envahit le palais présidentiel, Stéphane Sejourné regarde la France Insoumise. Honteux", a réagi sur Twitter le nouveau coordinateur de LFI Manuel Bompard. "Bien évidemment, je ne peux pas me retrouver dans l'idée qu'on puisse attaquer des lieux de pouvoir par la force, comme ça s'est passé au Brésil", avait expliqué juste avant au micro de Sud Radio le député des Bouches-du-Rhône.

Bompard indigné

"La France insoumise aspire à ce qu'on appelle la révolution citoyenne, la révolution par les urnes. Bien évidemment on peut manifester et se mobiliser, se mettre en mouvement, mais l'accès au pouvoir, ça se fait en remportant les élections" , a-t-il précisé.

D'autres dirigeants de la majorité ont plutôt dirigé lundi leurs flèches contre l'extrême droite. "À partir du moment où l'extrême droite arrive au pouvoir, quand elle doit le quitter parce qu'elle est battue, elle refuse de le quitter", a critiqué la patronne des députés Renaissance Aurore Bergé sur France Inter .

Les événements au Brésil devraient "inspirer chacun sur les dangers du populisme, de l'extrême droite, des radicalités", a souligné sur RFI le président (Renaissance) de la commission des lois de l'Assemblée nationale Sasha Houlié.

Le président du RN Jordan Bardella a lui aussi condamné sur BFMTV et RMC ces assauts, "résultat d'une démocratie malsaine, de camps qui ne se considèrent plus comme des adversaires politiques, mais comme des ennemis". "En démocratie on ne touche pas aux lieux de pouvoir et quand on se présente à une élection, que ce soit pour le candidat ou pour ses partisans, il faut en accepter le résultat, il faut accepter le verdict des urnes", a-t-il insisté.

8 commentaires

  • 09 janvier 14:17

    LFI a toujours volontairement fleurté avec l'ambiguïté en appelant à un nouveau régime ...


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