Les rapports au vitriol sortent parfois en toute discrétion au beau milieu de l'été. C'est le cas de celui sur l'intérim médical, rendu public mardi par la Cour des comptes. Le document fait l'historique des initiatives politiques de limitation du recours aux emplois temporaires (intérim, contrats courts) depuis 2017 et l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir. Les conclusions des sages pourraient se résumer en un seul mot : raté ! Toutes les initiatives prises pour en finir avec les « médecins mercenaires », tels qu'ils sont parfois baptisés, ont manqué leur cible. Pire, elles ont parfois aggravé la situation.
Toujours plus d'intérimaires de luxeLa réalité est connue de tous. Dans les hôpitaux, les effectifs de ces médecins remplaçants, intérimaires de luxe, n'ont pas cessé de croître ces dernières années. Ils étaient 6 000 en 2013 et plus de 12 000 en 2022, selon les chiffres du Conseil national de l'ordre des médecins (Cnom). Les hôpitaux semblent ne plus pouvoir se passer de leurs services. Surtout, les jeunes sont de plus en plus séduits par la formule. « Aujourd'hui, ils sont plus d'un quart à s'installer en remplaçant. C'est une tendance très forte », confirmait au Point un porte-parole du Cnom.
Déserts médicaux : la proposition choc du Nouveau Front populaire qui braque les médecinsDepuis 2017, pour endiguer le recours à ces emplois médicaux temporaires à l'hôpital, le gouvernement a
... Source LePoint.fr
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